Le 22/08/2014
Ecrire.
Des mots. Trop de mots en moi. Des flashs. Des sensations. Des sentiments. J'ai besoin d'écrire. Quelques nouvelles idées me traversent. D'anciennes se bousculent dans ma cervelle. Mon cœur est gonflé et surchauffe. Me vider de mes mots, vite. J'ai besoin d'écrire !
Pourquoi je n'ai pas de carnet ?
Il me faut un carnet.
Je vais acheter un carnet.
Joli. Ou pas. Ecrire les mots. Pour me sentir en ordre. Je n'ai jamais le temps. Mais là. A la gare. Je regarde l'heure. J'ai le temps. Ecrire. Acheter un canret. Et un nouveau stylo.
Librairies de gare... Relay... Pas de coin papeterie. Non ! J'en ai besoin. Tout s'entrechoque, c'est l'agitation des neurones, le point de fusion des émotions.
Éclair de génie. La Fnac !
Ils ont des carnets ! Soulagement.
Je m'agenouille devant le rayon, contemple les différents carnets, les compare... Taille des carreaux, sans carreaux, toucher du papier, couleur de la couverture... J'hésite, je tate. J'en choisis un noir, format A5, ligné ; je sélectionne deux stylos avec. Un quatre couleur et un bille noir, qui glisse bien. J'aime quand ça glisse. L'encre coule sur le papier comme si elle savait que c'était sa place. La place des mots est à l'extérieur des êtres.
Eh bien je suis contente : j'ai un beau carnet pour écrire dans le train. Une pensée pour Tenshi, même routine à l'autre bout du pays.