3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 15:13

Puisqu'il est dit que je dois être votre prêtresse, votre guide spirituel (humour), voici mon mode de pensée et de vie résumé par des citations de grands personnages sages et influents, d'artistes et inconnus lambda.

 

 

DALAI LAMA

 

Compassion

 

Pratiquez la gentillesse chaque fois que c'est possible. C'est toujours possible.

 

Combattre l'ignorance, c'est aussi combattre la souffrance. L'ignorance est la source des poisons et obscurcissements mentaux. En développant l'altruisme, l'amour, la tendresse et la compassion, on réduit la haine, le désir ou l'orgueil.

 

Malheureusement, l'amour et la compassion ont été exclus de trop nombreux domaines de l'échange social, pendant trop longtemps. Confinés à la sphère privée et familiale, leur expression en public est jugée embarrassante, voire naïve. C'est tragique car à mon sens l'expression de la compassion, loin d'être une marque d'idéalisme coupé de la réalité est la manière la plus efficace de servir tant l'intérêt d'autrui que le nôtre.

Être responsable de maux et de la destruction d'autrui, c'est être davantage une force du mal qu'un être humain. Faites donc de votre vie quelque chose de constructif, et non de destructeur.

 

Si vous le pouvez, mettez-vous au service des autres. Sinon, abstenez- vous de leur faire du mal.

 

Spiritualité

 

La religion est un choix personnel et que la moitié de l’humanité n’en pratique d’ailleurs aucune mais qu’en revanche les valeurs d’amour, de tolérance, de compassion prônées par le bouddhisme concernent tous les humains et que cultiver ces valeurs n’a rien à voir avec le fait d’être croyant ou non

 

J'appelle l'amour et la compassion une religion universelle. Telle est ma religion.

 

Transformer son esprit, voilà selon moi en quoi consiste la spiritualité. Or la meilleure façon de le transformer est de l'habituer à penser de manière plus altruiste. l'éthique est donc la base d'une spiritualité laïque pour tous, qui ne se limite pas au groupe des croyants de telle ou telle religion.

 

Le développement matériel contribue certainement au bonheur, dans une certaine mesure, et à un mode de vie confortable. Mais cela ne suffit pas. Pour atteindre un niveau de bonheur plus profond, nous ne pouvons négliger notre développement intérieur. Mon sentiment est que notre sens des valeurs humaines de base doit se poursuivre au même rythme que l'accroissement récent de nos capacités matérielles.

 

Changement

 

Si vous avez l'impression d'être trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique et vous verrez lequel des deux empêche l'autre de dormir.

 

Il y a deux jours dans une année où l’on ne peut rien faire. Ils s’appellent hier et demain. Pour le moment, aujourd’hui est le jour idéal pour aimer, croire, faire et principalement vivre.

 

Lien universel

 

On s'intéresse à ses membres comme parties de son corps, pourquoi pas aux hommes comme parties de l'humanité ?

 

Animaux 

 

S'il n'y avait plus d'humains sur cette planète, celle-ci serait un endroit plus sûr. Pour des millions d'animaux, ce serait là une véritable libération.

 

Épreuves

 

Dans nos sociétés, le progrès technologique et le confort matériel accru ont introduit un bouleversement de la perception. Dès lors que la souffrance devient moins visible, elle n'est plus tenue pour une part fondamentale de la nature humaine - mais plutôt comme une anomalie, le signe de "l'échec" d'un système, une atteinte à notre droit au bonheur garanti !

Ce type de pensée est perfide. À partir du moment où nous jugeons la souffrance contre nature, alors nous sommes mûrs pour nous mettre en quête de quelqu'un à qui en faire supporter la faute. Suis-je malheureux ? Je dois être la "victime" de quelqu'un ou de quelque chose - le gouvernement, le système éducatif, des parents abusifs, une "famille déséquilibrée", le sexe opposé, une compagne ou un compagnon indifférents. Nous avons aussi la latitude de retourner la faute contre nous-mêmes : je suis la victime d'une maladie ou d'un défaut génétique. Reporter ainsi la faute sur autrui, conserver une posture de victime, tout cela n'est qu'une manière de perpétuer la souffrance - avec la colère, la frustration et le ressentiment qui vont de pair.

À l'évidence, vouloir s'affranchir de la souffrance est le corollaire du désir d'être heureux. C'est pourquoi il est tout à fait juste de rechercher les causes du malheur, en explorant tous les niveaux - mondial, social, familial et individuel.aus tant que nous verrons dans la souffrance un état contre nature, une situation anormale que nous redoutons, que nous évitons et rejetons, nous n'en débusqueront jamais les causes.

 

J'ai découvert par ma propre expérience, limitée, que le plus haut degré de sérénité intérieure naît du déploiement de l'amour et de la compassion. Plus nous nous soucions du bonheur des autres, plus notre sentiment de bien-être grandit. Le fait de cultiver une attitude de proximité chaleureux envers autrui calme automatiquement l'esprit. Cela contribue à dissiper les peurs et les incertitudes qui peuvent nous troubler, et nous donne la force de faire face à d'éventuels obstacles. C'est la source suprême de succès dans la vie.

Aussi longtemps que nous vivrons dans ce monde, nous rencontrerons forcément des problèmes. Si dans ces moments-là nous perdons espoir et courage, nous réduisons d'autant nos capacités à faire face aux difficultés. Si, en revanche, nous gardons à l'esprit que nous ne sommes pas les seules victimes de cette souffrance, mais qu'elle est notre lot commun à tous, cette optique plus réaliste renforcera notre détermination et notre aptitude à surmonter les épreuves. Grâce à cette attitude, chaque nouvel obstacle peut être véritablement perçu comme une occasion supplémentaire autant que précieuse de faire progresser notre esprit !

Nous pouvons ainsi, par des efforts successifs, devenir peu à peu compatissants, autrement dit mettre en oeuvre à la fois une réelle empathie vis-à-vis de la douleur des autres et une volonté d'abolir leurs souffrances, le résultat étant que notre propre sérénité et notre force intérieure en seront d'autant accrues.

Le besoin d'amour est le fondement de l'interdépendance qui nous lie les uns aux autres. Si doué et si habile que soit un individu donné, il ne peut survivre seul.

Comme il est écrit dans les textes Bouddhiques, le monde peut apparaître comme ami ou ennemi, plein de défauts ou plein de qualités : tout est dans nos pensées. De façon générale, il n’existe rien qui n’ait que des avantages ou que des inconvénients. Tous les objets que nous utilisons - nos aliments, nos vêtements, nos maisons - et tous les êtres avec qui nous vivons - famille, amis, supérieurs, inférieurs, maîtres, disciples, etc. - ont à la fois des qualités et des défauts. C’est ainsi.
Pour juger correctement la réalité, il faut reconnaître comme tels ces bons et ces mauvais côtés. D’un certain point de vue, il est possible de tout voir sous un jour positif. Même la souffrance peut être considérée comme bénéfique. Je ne parle pas ici du point de vue religieux. Je remarque simplement que ceux qui ont traversé de nombreuses épreuves ne se lamentent d’habitude pas à la moindre difficulté. Les peines qu’ils ont connues ont forgé leur tempérament, leur ont donné une vision plus large, un esprit plus stable, plus proche de la réalité, davantage à même de voir les choses telles qu’elles sont.

Ceux qui ne rencontrent aucun problème et passent leur vie dans du coton se dissocient du réel. Face à un petit tracas, ils « remplissent le pays de lamentations ». C’est une chose que j’ai souvent l’occasion de constater et dont j’ai fait l’expérience moi-même. J’ai perdu mon pays, j’ai passé la plus grande partie de ma vie en exil, mon peuple a été torturé, massacré, les temples rasés, la civilisation détruite, le pays saccagé, les ressources pillées. Il n’y a là aucun motif de réjouissance. Pourtant, je me suis par ailleurs considérablement enrichi au contact d’autres peuples, d’autres religions, d’autres cultures, d’autres sciences. J’ai trouvé des formes de liberté et des visions du monde que je ne connaissais pas.

 

Paix

 

Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur. Le seul vrai garant de la paix est en soi.

 

La Paix ce n'est pas quelque chose qui vient de l’extérieur. C'est quelque chose qui vient de l’intérieur.
C'est quelque chose qui doit commencer au-dedans de nous-mêmes; chacun a la responsabilité de faire croître la Paix en lui afin que la Paix demeure générale.

 

Nos véritables ennemis sont les poisons mentaux : l'ignorance, la haine, la jalousie, l'orgueil.
Ce sont les seuls capables de détruire notre bonheur.

La colère ou la haine, en particulier, sont les causes d'un grand nombre de malheurs dans ce monde, depuis les querelles familiales jusqu'aux plus grands conflits.

 

Les problèmes et les rivalités d'aujourd'hui doivent se résoudre par le dialogue, il n'y a pas d'autre solution. La victoire écrasante d'un seul camp n'est plus acceptable. Nous devons travailler à résoudre les conflits dans un esprit de conciliation, en tenant compte des intérêts de chacun... Je pense sincèrement que la violence a fait son temps. Seule la non-violence apportera de véritables solutions.

 

Désormais nous voyons la confrontation avec une autre religion sous un jour positif. Que d'autres jugent leurs traditions plus adaptées, plus efficaces, c'est parfait ! C'est comme d'aller au restaurant : rien n'empêche de tous s'asseoir autour d'une même table et que chacun commande des plats différents. Nous n'allons pas manger la même chose, mais personne n'y trouvera rien à redire !

C'est pourquoi, je le crois, élargir son horizon permet bien souvent de dépasser cette espèce de mode de pensée extrême qui induit tant de conséquences négatives.

Dans un monde où règnent la haine et la colère, y a-t-il une alternative pour atteindre le véritable bonheur ? Si nous réfléchissons à notre longue histoire chaotique, nous finissons indubitablement par penser qu’il est indispensable de trouver une meilleure voie. Les tentatives des grandes puissances mondiales pour dominer les autres dans la course aux armements – nucléaire, chimique, biologique ou conventionnel – sont totalement improductives. Les ventes d’armes – que fabriquent par milliers et milliers de modèles, avec leurs munitions, des entreprises dans de grands pays – alimentent la violence. Mais la haine est encore plus néfaste que les bombes et les fusils. Elle atteste d’une absence de compassion et d’un déni de respect pour les droits d’autrui. La paix dans le monde est impossible sans sérénité intérieure. La vraie paix est inenvisageable tant que la haine habite l’esprit humain. La résolution de nos problèmes peut seulement s’effectuer grâce à d’authentiques moyens pacifiques. Les paroles de paix sont insuffisantes, il faut y adjoindre les actes d’un esprit et un cœur apaisés. C’est la solution pour vivre dans un monde meilleur.

 

Il faut de toute urgence instaurer sur le plan mondial des codes de bonne conduite. Sinon, le monde de l'économie et des affaires continuera à protéger ses seuls intérêts en suscitant des problèmes écologiques très importants. Les systèmes économiques sont en grande partie responsables des écarts inacceptables qui séparent tant les nations que les citoyens d'une même nation. ... La situation se dégradera en augmentant la souffrance générale et les systèmes économiques eux-mêmes entreront en crise.

 

Si d'aventure je développais à l'égard des Chinois quelque sentiment de rancune, de colère ou de haine, qui serait le perdant ? Moi-même, car j'y perdrais mon bonheur, mon sommeil, mon appétit, tandis que ma rancoeur n'affecterait aucunement les Chinois. Me tourmenter à l'excès m'empêcherait de rendre heureux mes proches.

 

Divers 

 

Sème un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée.

 

Dans le confort des grandes villes, beaucoup d'occidentaux vivent pratiquement coupés du reste de l’humanité. Il m'a paru très étrange que jouissant d'un bien-être enviable et entourés de plus de voisins qu'il n'en faut, tant de gens semblent pouvoir montrer leurs véritables sentiments qu'a leur chien ou leur chat. Cela traduit sans doute d'un manque de valeur spirituelle et s'explique en partie par la compétitivité qui, dans ces pays, nourrie un profond sentiment d’insécurité et de peur.

Les médias peuvent donner une image euphorique, ou au contraire très négative, de la terre. Et j'imagine que les gens, en effet, finissent par voir le monde sous cette forme fausse.

Libre à certains de me critiquer ; pour ma part, j'essaie de rester joyeux. Si nous voulons oeuvrer efficacement pour la liberté et la justice, il est préférable de s'y employer sans colère ni mauvaise volonté. Si nous nous sentons sereins et agissons pour un motif sincère, nous pouvons abattre une immense besogne pendant les trente ou cinquante ans d'activité qui nous sont alloués. Et si quelques résultats positifs ont déjà été obtenus en ce domaine, je crois pouvoir affirmer que c'est en partie dû à mon engagement dans la cause de la non-violence, engagement motivé par une authentique croyance : la croyance en la fraternité humaine.

Comme les sensations s’insinuent dans le corps, l’ignorance niche dans les émotions négatives.

 

La planète n'a pas besoin de gens "qui réussissent". La planète a désespérement besoin de plus de faiseurs de paix, de guérisseurs, de conteurs, d'histoires et de passionnés de toute sorte.

 

 

MATTHIEU RICARD

 

Animaux / élevage 

 

Qu'y a-t-il donc de si inavouable à dissimuler derrière les murs des abattoirs et sous les hangars des élevages industriels ? Ce qui est est exposé dans ce chapitre est choquant. Faudrait-il le faire précéder de l'avertissement "âmes sensibles s'abstenir" ? Vous pourriez être tenté de tourner les pages pour passer à la suite. Mais pour se sentir concerné par le sort d'autrui et, dans la mesure du possible, agir pour remédier à ses souffrances, ne faut-il pas en prendre la mesure ? L'histoire a montré que détourner le regard a toujours laissé libre cours aux pires atrocités et a retardé les interventions nécessaires à les enrayer. A quoi bon édulcorer la réalité ? Ne Vaut-il pas mieux la regarder en face et y puiser le courage de la compassion ?

 

Toutefois, se préoccuper du sort des quelque 1,6 million d’autres espèces qui peuplent la planète n'est ni irréaliste ni déplacé, car, la plupart du temps, il n'est pas nécessaire de choisir entre le bien-être des humains et celui des animaux. Nous vivons dans un monde essentiellement interdépendant, où le sort de chaque être, quel qu’il soit, est intimement lié à celui des autres. Il ne s'agit donc pas de ne s'occuper que des animaux, mais de s'occuper aussi des animaux.

Il nous incombe à tous de continuer à favoriser l'avènement d'une justice et d'une compassion impartiales envers l'ensemble des êtres sensibles. La bonté n'est pas une obligation : elle est la plus noble expression de la nature humaine.

Dans les élevages industriels, la durée de vie des animaux est d’environ 1/60e de ce qu’elle serait dans des conditions naturelles. C’est comme si l’espérance de vie d’un français n’était que d’un an et quatre mois.

 

L'amplitude des zoocides que les humains perpétuent à longueur d'année nous interdit de continuer à faire comme si de rien n'était. " Le système industriel, écrit Jocelyne Porcher, est une entreprise de déconstruction de l'animal et de construction de la chose. Mais cette entreprise est vouée à l'échec. Les animaux résistent et persistent à être des animaux et non des choses. En revanche, nous perdons notre sensibilité et notre humanité. " La perpétuation de la tuerie en masse des animaux pose donc un défi majeur à l'intégrité et à la cohérence éthique des sociétés humaines.

 

Les animaux ont un pouvoir de destruction limité, tandis que l'homme, comme le rappelle souvent le Dalaï-lama, est le seul capable de faire un bien ou un mal immense à ses semblables. C'est là le pouvoir de l'intelligence, arme à double tranchant par excellence. Pour que l'intelligence serve à des fins altruistes, il est essentiel qu'elle s'émancipe de l'égoïsme, de l'indifférence et de la cruauté. C'est une condition indispensable à l'accomplissement du bonheur des autres. Et pour mieux aider autrui, il faut commencer par se transformer soi-même.

« Un jour viendra où l'idée que pour se nourrir, les hommes du passé élevaient et massacraient des êtres vivants et exposaient complaisamment leur chair en lambeaux dans les vitrines, inspirera sans doute la même répulsion qu'aux voyageurs du XVIIe et XVIIIe siècle les repas cannibales des sauvages américains, océaniens ou africains. »
Qui peut dire si cette prédication de Claude Lévi-Strauss finira par s'accomplir...

Autre bonne nouvelle, le monde pourrait nourrir 1,5 milliard de déshérités en leur consacrant le milliard de tonnes de céréales qui nourrit chaque année le bétail destiné à l'abattage. Si tous les habitants de l'Amérique du Nord s'abstenaient de manger de la viande un jour par semaine, cela permettrait, indirectement, de nourrir 25 millions de personnes démunies, tous les jours pendant une année entière !

 

Compassion, bonheur

 

La sagesse, c’est de comprendre que tout ce que tu vois, tout ce que tu ressens, est aussi éphémère qu’un rêve, une illusion, une goutte de rosée, un éclair dans la nuit, une bulle à la surface du torrent. La méthode c’est d’être empli de compassion pour tous les êtres ; en gros, c’est d’avoir bon cœur. Sans sagesse, tu perçois tout de travers, et sans compassion, ta sagesse ne vaut pas grand-chose.

 

Ne cherchons pas des explications mystérieuses à la bonté chez les autres, mais redécouvrons plutôt le mystère de la bonté en nous-même.

 

Le bonheur ne se décrète pas, ne se convoque pas, mais se cultive et se construit peu à peu dans la durée. Le bonheur est une manière d'être, or les manières s'apprennent.

 

Pour autant, l’accomplissement du bien d’autrui n’implique pas le sacrifice de notre propre bonheur, bien au contraire.

 

Sagesse, amélioration

 

Du point de vue chronologique, si l'on réduit à une année les quinze milliards d'années que l'on attribue à notre univers, l'homme civilisé, Homo sapiens, ne fait son apparition que le 31 décembre à 23h59. Celui qui se prend pour le "centre de l'univers" est donc un arrivant de dernière minute.

 

Nous ne pouvons pas choisir ce que nous sommes, mais nous pouvons souhaiter nous améliorer.

 

À l’exception des catastrophes naturelles, la majorité des souffrances humaines sont dues à la malveillance, l’avidité, la jalousie, l'indifférence, bref à l’attitude égocentrique qui nous empêche de penser au bonheur d’autrui.

 

Nous sommes tous un mélange de qualités et de défauts, d'ombre et de lumière. Sous l'emprise d'une paresse malveillante, il est sans doute plus facile de renoncer à devenir meilleur que de reconnaître l'existence de la bonté humaine et de faire des efforts pour la cultiver. C'est pourquoi, quand on est témoin de cette beauté, mieux vaut s'en inspirer que la dénigrer et faire de son mieux pour lui donner une plus grande place dans notre existence

 

Il n'échappe à personne que notre société de consommation s'ingénie à inventer sans cesse une multiplicité de plaisirs factices, euphorisants et laborieusement répétés, destinés à maintenir un état d'alerte émotionnelle, lequel déclenche assez "diaboliquement" une forme d'anesthésie de la pensée.

 

Lorsqu'on est sincèrement concerné par le bien-être et la souffrance des autres, il devient nécessaire de penser et d'agir de façon juste et éclairée. Pour que les actes accomplis dans le but d'aider autrui aient véritablement des conséquences bénéfiques , ils doivent être guidés par la sagesse, une sagesse qui s'acquiert par la méditation.

La raison d'être ultime de la méditation est de se transformer soi-même pour mieux transformer le monde, ou de devenir un être humain meilleur pour mieux servir les autres.

 

Changer notre vision du monde n’implique pas un optimisme naïf, pas plus qu’une euphorie artificielle destinée à compenser l’adversité. Tant que l’insatisfaction et la frustration issues de la confusion qui règne en notre esprit seront notre lot quotidien, se répéter à longueur de temps : « je suis heureux ! » est un exercice aussi futile que repeindre un mur en ruine. La recherche du bonheur ne consiste pas à voir la « vie en rose », ni à s’aveugler sur les souffrances et les imperfections du monde.

Le bonheur n’est pas non plus un état d’exaltation que l’on doit perpétuer à tout prix, mais l’élimination de toxines mentales comme la haine et l’obsession, qui empoisonnent littéralement l’esprit. Pour cela, il faut acquérir une meilleure connaissance de la façon dont fonctionne ce dernier et une perception plus juste de la réalité.

 

Bonus :

" Ceux qui pensent que la croissance économique peut continuer indéfiniment sont soit des malades mentaux, soit des économistes. "
Kenneth Boulding

 

 

GANDHI

 

D'abord ils vous ignorent, puis ils rient de vous, puis ils vous combattent, puis vous gagnez.

 

En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur.

 

La démocratie devrait assurer au plus faible les mêmes opportunités qu'au plus fort.

 

La vie est un mystère qu'il faut vivre, et non un problème à résoudre.

 

On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités.

 

Tout ce que tu feras sera dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses.

 

Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours.

 

Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.

 

Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous.

 

 

PIERRE RABHI

 

Si chacun d'entre nous fait le peu qu'il peut avec conviction et responsabilité, je vous assure qu'on fera énormément.

 

Tout changement implique le changement de soi, car si l'être humain ne change pas lui-même, il ne pourra changer durablement le monde dont il est responsable.

 

 

JIDDU KRISHNAMURTI

 

Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale que d'être adapté à une société malade.

 

 

NELSON MANDELA

 

Comment changer le monde ? Un acte de gentillesse à la fois.

 

Il est difficile d'expliquer à quelqu'un qui a les idées étroites qu'être "éduqué" ne signifie pas seulement savoir lire et écrire et avoir une licence, mais qu'un illetré peut être un électeur bien plus "éduqué" que quelqu'un qui possède des diplômes

 

Cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse.

 

L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde.

 

J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire. 

 

Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j’ai toujours aperçu une lueur d’humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer. La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher, mais qu’on ne peut jamais éteindre. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, il est enfermé derrière les barreaux des préjugés et de l’étroitesse d’esprit. Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu’un d’autre de sa liberté, tout comme je ne suis pas libre si l’on me prive de ma liberté. L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité. Quand j’ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission : libérer à la fois l’opprimé et l’oppresseur. Certains disent que ce but est atteint. Mais je sais que ce n’est pas le cas. La vérité, c’est que nous ne sommes pas encore libres ; nous avons seulement atteint la liberté d’être libres, le droit de ne pas être opprimés. Nous n’avons pas encore fait le dernier pas de notre voyage, nous n’avons fait que le premier sur une route plus longue et difficile. Car être libre ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. La véritable épreuve pour notre attachement à la liberté vient de commencer ». 

 

En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant.

 

La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute.

 

C'est auprès de ces camarades que j'ai appris, dans la lutte, le sens du courage. Je n'ai cessé de voir des hommes et des femmes risquer et donner leur vie pour une idée. J'ai vu des hommes supporter des brutalités et des tortures sans craquer, montrant une force et une résistance qui défient l'imagination. J'ai appris que le courage n'est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

 

Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends.

 

J'en avais retenu que le caractère se mesurait dans les situations difficiles et qu'un héros ne se plie pas, même dans les circonstances les plus dures.

 

Un gagnant est juste un rêveur qui n'a jamais cédé.

 

Il est très facile de casser et de détruire. Les héros sont ceux qui font la paix et qui bâtissent. 

 

 

MARTIN LUTHER KING

 

Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.

 

Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier.

 

La haine trouble la vie ; l’amour la rend harmonieuse. La haine obscurcit la vie ; l’amour la rend lumineuse.

 

Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est l'indifférence des bons.

 

Notre pouvoir scientifique a dépassé notre pouvoir spirituel. Nous savons guider des missiles mais nous détournons l’homme de sa voie.

 

La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit.

 

Une nation qui produit de jour en jour des hommes stupides achète à crédit sa propre mort spirituelle.

 

La véritable grandeur d’un homme ne se mesure pas à des moments où il est à son aise, mais lorsqu’il traverse une période de controverses et de défis.

 

 

JACQUES BREL

 

Le seul fait de rêver est déjà très important. Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir, et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns. Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer et d'oublier ce qu'il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil et des rires d'enfants. Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à, l'indifférence, aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d'être vous.

 

La bêtise, c’est de la paresse. La bêtise, c’est un mec qui vit et qui se dit, ça me suffit. Je vis, je vais bien, ça suffit. C’est celui qui ne se botte pas le cul tous les matins en se disant, c’est pas assez, tu ne sais pas assez de choses, tu ne vois pas assez de choses. Une espèce de graisse autour du coeur et autour du cerveau.

 

 

Divers

 

" Un Maître Zen vit un scorpion se noyer et décida de le tirer de l’eau.
Lorsqu’il le fit, le scorpion le piqua.
Par l’effet de la douleur, le maître lâcha l’animal qui de nouveau tomba à l’eau en train de se noyer.
Le maître tenta de le tirer nouvellement e l’animal le piqua encore.
Un jeune disciple qui était en train d’observer se rapprocha du Maître et lui dit :
« Excusez-moi Maître, mais pourquoi insistez vous ??? Ne comprenez vous pas qu’à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l’eau il va vous piquer ? »
Le maître répondit: « La nature du scorpion est de piquer et cela ne va pas changer la mienne qui est d’aider. »
Alors, le maître réfléchît et à l’aide d’une feuille, il tira le scorpion de l’eau et sauva sa vie, puis s’adressant à son jeune disciple, il continua:
" Ne change pas ta nature si quelqu’un te fait mal, prends juste des précautions. Car, les hommes sont presque toujours ingrats du bienfait que tu leur fais. Mais ce n'est pas une raison d'arrêter de faire du bien, d'abandonner l'amour qui vit en toi.
Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent.
Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation. Parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation c’est ce que les autres pensent de toi…
Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire. "

 

 

" Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. "

Rabelais

 

" Le sens de la vie est de trouver ses dons. Le but de la vie est d'en faire don aux autres. "

Pablo Picasso

 

" Pour être heureux nous devons apprendre à utiliser les choses et aimer les gens, au lieu d'aimer les choses et utiliser les gens. "

Paulo Coelho

 

" Si vous n'échouez pas de temps à autres, c'est signe que vous ne faites rien d'innovant. "

Woody Allen

 

" Rien ne vous emprisonne excepté vos pensées.

Rien ne vous limite excepté vos peurs.

Rien ne vous contrôle excepté vos croyances. "

 

" La vie n'est qu'un passage, sur ce passage semons des fleurs. "

Montaigne

 

" Un être humain est une partie d'un tout que nous appelons: Univers. Une partie limitée dans le temps et l'espace. Il s'expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions comme quelque chose qui est séparé du reste, une sorte d'illusion d'optique de la conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à l'affection de quelques personnes près de nous. Notre tâche doit être de nous libérer nous-même de cette prison en étendant notre cercle de compassion pour embrasser toutes créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté."

Albert Einstein

 

" La réalité, c'est ce qui continue d'exister quand on cesse d'y croire. " 

Philip K. Dick

 

" Si nous avions un vrai système d’éducation, on y donnerait des cours d’autodéfense intellectuelle. " 

Noam Chomsky

 


" Le plus grand ennemi du savoir n'est pas l'absence de savoir, mais l'illusion du savoir. " 

Stephen Hawking

 

 

Maintenant, place à deux vidéos, l'une courte et l'autre moins, ainsi qu'à une célèbre chanson...

 

DOXA : jeune philosophe pédagogue plein de bon sens !

LA CAROLOGIE : cri du cœur d'une jeune femme très prometteuse.

IMAGINE... Hymne culte !

Partager cet article
Repost0

commentaires

Le Journal

  • : La plume est la langue de l'âme...
  • : Lorsque la conteuse met son cœur à nu devant vous... Etats d'âmes, tranches de vie, réflexions, revues ludo-culturelles, engagement pour la Planète et un mode de vie non-violent.
  • Contact

Qui Suis-Je ?

  • Hyatt
  • ~ Douce folie ~ Naturelle sérénité ~ Sensuelle candeur ~ Amoureuse passionnée ~ Réaliste révolutionnaire ~ Désinvolte adulte ~ Dévouée amie ~ Rancunière enfant ~ Geekette déjantée ~ Esprit libre ~ Étrange drôlerie ~ Joyeuse rêveuse ~

[Tuto] Repérer et identifier une Hyatt sauvage

Carte d'identité : Hyatt, 1/4 chatte, 1/4 ourse, 1/4 rêve, 1/4 humaine.

Activités : faire le moins possible de mal durant son existence.

Peut être appâtée par : de la nourriture, un mot doux, un livre, du papier et un crayon, une séance de ciné, un jeu (plateau, carte, vidéo, de rôle...), un animal mignon, un dragon.

Se rencontre : généralement sur un canapé, dans un lit, derrière un ordinateur, dans la nature le plus près possible des arbres et/ou des étendues d'eau.

Se reconnait : à son tatouage en forme de rose sur la nuque et son labret (piercing au menton).

Un Truc À Chercher ?

Remerciements

Merci à vous tous de me lire et de parfois prendre le temps de me laisser un commentaire, ça me touche toujours beaucoup. Merci à mes lectrices et lecteurs d'un jour ou de toujours, que vous vous soyez manifestés à moi ou que j'ignore que vous me lisez.  

 

Il est vrai que j'écris avant tout pour moi-même, mais également pour vous un petit peu... Alors à vous tous que j'aime tant, qui réussissez à me supporter et me faites compter parmi vos proches, je vous dédie ce blog. Je vous dédie mes mots à tous.

 

 Merci.