16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 23:01

Ce soir, j'ai ouvert un nouveau traitement de texte et j'y ai noté quelques idées et phrases en vrac. L'écran de veille de mon ordinateur est constellé d'icônes de documents parfois vieux. Par curiosité, j'en ai ouvert un. Je l'ai lu, j'ai ri. Il s'agit d'une courte nouvelle de deux pages rédigée il y a des années. La voici donc, petit cadeau de ma part à ma poignée de fidèles lecteurs...

 

 

*****

 

C'est difficile de se dire à 25 ans qu'au final on a rien accompli. Mais vous savez, ma grand-mère m'a confié un secret : à 85 ans, on pense la même manière. Pourtant on en a fait des choses : voyages, fêtes, mariages, déménagements, enfants, blessures, bonnes actions, lectures, acte de foi... Parfois certaines personnes s'adonnent à l'art pour donner un but à leur existence. Mais en réalité, toutes ces activités ne sont que du remplissage. Franchement, ça change quoi d'avoir vu, ressenti et connu beaucoup de choses ? Une vie bien remplie vaut-elle mieux que celle du simple homme qui s'est contenté du minimum ? Qui a suivi scrupuleusement la même routine des années durant ? 

 

De toute façon à la fin, on finit tous dans le même bateau, qu'on soit satisfait ou non de la vie qu'on a mené, qu'on ait fait beaucoup de choses ou non. On se décompose tous pareillement. On disparaît tous et quelques générations plus tard, voilà votre souvenir relégué aux oubliettes ! Ma grand-mère m'a confié que le plus important, c'était de profiter de ceux qu'on aime tant qu'on le peut, car c'est là la clef du bonheur.


 
Personnellement, du haut de mon quart de siècle, je n'ai pas accompli grand chose. Je n'ai pas le permis de conduire, je suis caissière dans un supermarché minable, je ne suis ni mariée ni mère, je ne suis propriétaire de rien du tout. Oh bien sur j'ai suivi sans conviction quelques études d'histoire, et puis après... ma foi je n'ai pas su. Trouver quoi faire de sa vie, c'est la grande question à laquelle je ne sais pas répondre. Je ne sais pas quoi faire. Je n'ai ni talent particulier, ni ambition ou vocation. Tout ce que je voulais je crois, c'était me laisser vivre confortablement avec mes copines et mon mec. Je n'aspirais à rien d'autre que de rigoler en fait. Rien de profond ou de transcendant. 

 

Et puis le temps passe et il devient indécent de compter uniquement sur ses parents. Après tout on a nos propres revenus, grâce à notre job d’été. Des rêves de vacances entre potes et d’appart’ avec le petit copain pointent le bout de leur nez. Alors on lâche tout, on signe le temps plein pour ce travail ingrat et sous-payé, ce service rendu à autrui qui s’empresse de te cracher à la gueule au lieu de te remercier. Les factures pleuvent sur tes bulles de rêves de gosse et les explosent. Les beaux tableaux de la famille bienheureuse avec maison - voiture - jardin - piscine et toutou t’ont bien arnaqués, ils t’ont menti car la réalité est bien moins reluisante !  Te voilà prisonnier, prisonnière. Tu rames, tu travailles, tu ne fais rien. Mais tu vis avec les gens qui t’aiment. Du moins je te le souhaite.

 

Arrête moi si je raconte n’importe quoi. Comme là par exemple. Être avec ceux qu’on aime, quelle arnaque. Gagner de l’argent pour pouvoir vivre en colloc’ avec eux, partir en voyage. Pfff. Si on leur en laisse les moyens, tous les amis se font la malle quelques années ou seulement quelques mois après la fin de nos études. Oh mais je veux aller vivre au soleil. Ah mais je vais suivre ce bel homme, c’est l’amour tu vois. Et moi, je ne suis pas ton soleil ? Je ne te donne pas tout mon amour tous les jours ? Entre ceux qui partent, ceux qui en suivent d’autres, ceux qui font carrière et qui n’ont plus le temps, ceux qui décident simplement de t’oublier et ceux qui pensent à toi mais vite fait, dans un SMS “appelle moi si tu as besoin” tapé entre deux soirées avec d’autres… on n’est pas si bien entouré.

 

Cela ne va pas, la vie, je m’en suis rendu compte un jour. Changer d’activité et garder ses proches au plus près de soi. Voilà ! Cette étincelle. C’est à ce moment que j’ai eu mon accident. Mes souvenirs sont assez confus je dois l’avouer. Je suis désolée, j’aurai du mal à vous le raconter. Néanmoins ce fut une totale libération. Mon existence fut bouleversée à tout jamais pour mon plus grand bonheur. Dorénavant je ne suis plus tributaire d’aucun système capitaliste occidental. Je suis mon propre maître.


 
Et de surcroît j'ai trouvé quoi faire de ma vie. 

 

Je mange. 

 

Je mange. Oui c'est tout, et ça me convient parfaitement. Je crois que jamais je ne me suis sentie aussi heureuse et sereine. Me goinfrer, ça c’est un truc que je sais faire à la perfection ! Toute la journée je me repose. Je digère afin de préparer mon fantastique corps à ces exploits. Et quand la nuit vient, je sors péniblement (oui parce que je dois vous avouer que ma mobilité s'est fortement dégradée depuis mon accident) et je me balade lentement. Certes, je suis devenue extrêmement maladroite, et je marche mal... mais ça n'est pas facile aussi quand on est dans mon état ! Concevez un peu de pitié et de compréhension tout de même, restons civilisés !


 
Bref, je vous racontais : je mange. Il n'y a rien de meilleur ! Si si ! J’apporte l’énergie nécessaire  à mon corps afin qu’il fonctionne et se meuve. Je peux bouger donc je peux manger. Ad vitam aeternam. La saveur brute et profonde de la viande, ce petit bout de bonheur juteux entre les dents, toutes ces sensations de délice sur mes papilles, dans mon ventre. La peau se tend car j’ai beaucoup mangé. Je suis gourmande, ingurgiter tout un tas de nourriture me rend pleinement heureuse, ça me fait du bien au corps. Et ce qui procure du bien-être au corps donne du baume à l’âme.  

 

Fumer, boire, avant tout cela ne m’apportait pas réellement de joie ou d’assurance. Ça m’a plutôt jauni les dents et rendu malade beaucoup trop de matins. Par contre, la nourriture, quel réconfort ! Encore aujourd’hui, quand je mange je ne me sens plus seule. C’est tout le contraire. Je réalise enfin mon rêve tout en jouissant du plaisir d’humer son repas, de saliver devant et enfin de l’entamer de façon très gloutonne. Je vous écoeure à force de ne parler que de bouffe ? Mais je vous le répète, c’est dorénavant toute ma vie.

 

Et, bonheur suprême, mes proches ne peuvent pas être plus prêt de moi à présent : je les ai dévoré !

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 23:42

LIVRES :

1. M pour Mabel

2. Martin Eden

3. La tentation d'être heureux

 

Mais tant d'autres coups de coeur : Une Nuit Markovitch, Mémoire de fille, Bienvenue à Night Vale, Journal d'un corps, Mémoire d'une jeune fille rangée, Wild, les derniers Robin Hobb bien sûr...

Sur 60 livres lus dans l'année. 

 

FILMS :

1. Captain Fantastic 

2. Kubo et l'armure magique 

Tous 3ème : Doctor Strange - Mustangs - Big Eyes

 

Docus :

 

Merci Patron 

Demain

Sugar Man

 

Avec une moyenne d'un film par semaine.

 

SERIES :

A part les indétronables Walking Dead et Doctor Who...

1. Stranger Things

2. The OA

3. Better Call Saul

 

JEUX :

Race for the Galaxy (150 parties sur ordi et je ne les compte pas sur table)

Takenoko

 

PHOTO :

Elina Brotherus

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 23:23

LIVRES :

 

Lus, du 1er juillet 2016 à aujourd'hui :

 

L'inconnue du quai, Mary Kubica +

Soyez imprudents les enfants, Véronique Ovaldé -

Le grand jeu, Céline Minard

Je reviendrai avec la pluie, Takuji Ichikawa ++

La huitième couleur, Terry Pratchett +

Je vais m'y mettre, Florent Oiseau

La tentation d'être heureux, Lorenzo Marone +++

Riquet à la houppe, Amélie Nothomb +

Féminine, Emilie Guillaumin ++

Mon royaume pour une guitare, Kidi Bebey -

Une nuit Markovitch, Ayelet Gundar Goshen +++

Ecoutez nos défaites, Laurent Gaudé

Le temps d'un hiver, Jessica Lumbroso ++

Le retour de l'assassin, Robin Hobb +++

Martin Eden, Jack London +++

Les clochards célestes, Jack Kerouac 

Middlesex, Jeffrey Eugenides +

Belliou la Fumée, Jack London +

Les années douces, Hiromi Kawakami +

Tobie Lolness, Timothée de Fombelle +

Le cri de la mouette, Emmanuelle Laborie ++

Silo, Hugh Howey ++

 

Liste de ma rentrée littéraire 2016

 

Dans ma PAL de la rentrée littéraire de septembre : Station eleven, Le poison, Une nuit avec ma femme, Eclipses japonaises.

 

Rentrée littéraire de janvier : à voir.

 

 

FILMS :

 

Coup de coeur :

Kubo et l'armure magique +++

Doctor Strange +++

Merci Patron +++

Captain Fantastic +++

 

Sympa mais pas mémorables :

Don't breathe, Nerve, Dory,  Outsider, Incendies (québécois, Comme des bêtes, Dans le noir, Star trek, Conjuring 2, Imposter, Room. 

 

Tirés de jeux et bien :

Kingsglaive + (suivi des mini épisodes Brotherhood)

Warcraft +

 

A part :

La Tortue rouge ++

 

 

SERIES :

 

Suivies régulièrement de juillet à aujourd'hui :

The Walking Dead saison 7 +++

South Park saison 20 +++

Last Man On Earth saison 3 +++

Black Mirror saison 3 +

BoJack Horseman saison 3 ++

Dragon Ball Super 

Stranger Things saison 1 +++

West World saison 1 +

Preacher saison 1

Crazy Head saison 1 ++

Channel 0 saison 1

The OA saison 1 +++

Sherlock saison 4 ++

 

 

JEUX :

 

Nouveaux jeux appris :

Scythe +

Hit Z Road 

Pandemie Contagion +

Les inventeurs ++

Huit minutes pour un empire ++

Dix huit minutes pour un empire ++

Harald +

 

Joués à Bédarieux du 30 décembre au 3 janvier :

Célestia ++

Bang

Killer Bunnies (déjà connu)

Killer Party

Geek Quizz +

Saboteurs +

Takenoko +++

Makabana

Draco ++

Sherlock +

 

Expos photos :

Elina Brotherus (20 juillet 2017)

Louise Dahl-Wolfe (4 janvier 2017)

 

11 articles sur ce blog

 

> Revues détaillées à ajouter.

 

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 17:51

Il y a quelques mots gribouillés sur un bout de carton cet été, dans mon second chez-moi... Je me remémore parfaitement ce moment et avec exactitude les émotions qui me traversaient. Je met en forme ces mots, j'ai envie de les graver quelque part.

 

 

Après avoir suivi pendant un long moment le sentier au trois quart effacé qui serpente parmi les rochers couleur brique, je suis arrivée dans la toute petite crique que je connais depuis toujours. Elle me paraissait immense quand j'étais enfant, et le mur construit le long de l'amas de grosses roches m'a toujours fasciné. Aujourd'hui encore, mon coeur palpite d'excitation à le voir même si ses dimensions ont réduit comme par magie. Je sais que je vais grimper dessus et gambader le long du chemin pas plus large que deux pieds. J'ai toujours aimé me hisser sur les rochers, les digues, les murs, tout ce qui est en hauteur et surplombe la mer pour s'arrêter brutalement parce que le port, la crique ou quoi que soit d'autre prend fin pour laisser la place à l'immensité majestueuse de la Méditerranée. Je n'ai pas le vertige et j'aime plus que tout contempler la mer. J'aime me sentir seule au bout du monde, seule dans mon univers. J'affectionne aussi particulièrement cette promenade : je pourrais la parcourir les yeux fermés, avec n'importe quelle tenue. J'ai arpenté ces rochers en short, en jupe, en pantalon. En sandales, en talons (si si), en collants. En ayant fait des sauts dans l'eau salée juste avant, ou non. Aujourd'hui, je porte probablement la tenue la plus adéquate à l'exercice que j'ai jamais endossé : des tennis toutes simples, des vêtements pratiques. (Le temps a du m'assagir un peu.) Je connais les passages sur le bout des doigts de pieds, je ne suis jamais tombé ni me suis fait mal. Toute petite, je courrais déjà sur ces rochers, la tête ailleurs, dans ce monde imaginaire qui ne m'a jamais quitté... mais qui était si riche et prompt à s'étendre en tous sens à l'époque... Je m'inventais des histoires de pirates, de butins dissimulés dans les bras de mer que mes pas suivaient. Aujourd'hui je suis toujours autant dans la lune, même si en cet après midi je ne suis pas en train de me raconter une histoire. Cela dit, mes pensées m'obsèdent tout de même. Je suis dans le vague, je suis ailleurs.

 

L'impatience me projette sur le mince rebord qu'il faut passer afin d'atteindre le bout de plage et l'escalier grossièrement taillé qui mène au mur. Mais l'endroit n'est pas tellement entretenu et la végétation a beaucoup poussé. Celle-ci a envahi le rebord et tombe par dessus, les pousses s'inclinant lourdement vers la mer en contrebas. Mais je n'hésite pas : je suis mince, je sais que je passe. J'ai simplement à saisir les feuilles et les repousser un peu afin de me glisser le long de mon fameux rebord. Je suis de coté car mon corps de face n'aurait pas la place d'avancer, de part l'étroitesse du muret et la pression exercée par la végétation luxuriante que je retiens de mes mains. Je progresse rapidement, même si je fais attention. Ici ce n'est pas haut, mais je n'ai quand même pas envie de tomber. Les autres ne me suivent pas.

 

Mes pieds sautent déjà sur le sable. Leste, je file tout droit derrière un rocher et enjambe rapidement la première marche de l'escalier. Je monte, seule et tout sourire. Le coin est parfaitement désert. Une bouffée de bonheur me submerge lorsque je me dresse enfin sur mon mur. J'ai à la fois l'impression d'avoir été toute ma vie sur ce mur, et à la fois de jamais y rester assez longtemps. Je suis chez moi sur ce mur, avec mon univers dans ma tête. Là, je profite. Je suis bien. Mes yeux se posent sur les énormes roches rouges de part et d'autres du mur, et j'avance lentement, savourant chaque pas qui me rapproche de la fin. C'est mon rituel. Un peu avant la fin, le pseudo chemin se divise, je parcours très rapidement le bout qui oblique vers la droite, je ne peux pas m'en empêcher, je marche dessus pour le plaisir et je rebrousse immédiatement chemin. Ce qui m'intéresse, c'est d'aller au bout. 

 

Et enfin, m'y voilà ! Le mur prend fin, les rochers sont tous à gauche et à droite. Sous moi, le vide. Devant moi, l'infini bleu. Je m'assoie sereinement, laissant pendre mes jambes dans le vide. Je pose mon téléphone et mon appareil photo derrière moi, renonçant à immortaliser la vue avec l'un ou l'autre des appareils que j'ai apporté. Je possède déjà maintes photos de cet endroit et je sais que ce moment d'intimité demeurera gravé en moi. Je soupire d'aise et m'accorde un instant pour me gorger de ce magnifique panorama. Je ne vois personne, les rochers me cachent ma famille restée en arrière, et je suis également à l'abri des regards. Je suis en tête à tête avec ma vieille amie la mer. Tout d'un coup, je me met à parler. A voix basse, je lance mes doutes et interrogations à la mer. Je lui confie un secret. Je me confesse, je m'épanche. Je la contemple et elle m'apporte des réponses. Le soulagement m'envahit. Je laisse encore un peu durer cet agréable moment, mais je sais qu'on m'attend. Je me relève, balayant une ultime fois l'horizon du regard, avant de récupérer mes affaires et de me presser à refaire tout le chemin en marche arrière. Je suis plus sereine, j'ai eu mon petit moment, mon rendez vous avec la mer, perchée sur mon mur...

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25 juillet 2016 1 25 /07 /juillet /2016 14:54

Il y a tous ces romans qui m'ont profondément marqués... je vais vous livrer la première phrase de chacun d'eux, ou bien les premières phrases, selon... Pour certains d'entre eux, l'intérêt est piqué dès les premiers mots, pour d'autres il faut lire la première page en entier (à vous d'aller lire, je ne vais pas tout recopier...) mais il y a aussi ceux dans lesquels l'attrait survient bien plus tard, au moment même où on commençait à se lasser. Et là, impossible décrocher du roman ! Je vais essayer de ne pas en oublier et je vous donne rendez vous pour un prochain article où je listerai les dernières phrases des dits romans.

 

 

" L'histoire des Six-Duchés se confond nécessairement avec celle de leur famille régnante, les Loinvoyant. "

L'Assassin royal, I, Robin Hobb

 

" Je cesse de regarder fixement par le hublot et me penche pour jeter un coup d’œil à mon fils, dans le siège à coté de moi. Il n'y a rien à voir dehors, de toute façon. A l'extérieur du hublot ovale, la nuit sidéral défile en silence. Le ciel est couvert et seules, quelques étoiles sont visibles. Rien qui puisse empêcher mon esprit de tourner en rond. "

Le Dieu dans l'ombre, même auteure

 

" La table était froide et dure sous son dos. Métal. Acier inoxydable brillant. Et il était nu, à part une chemise d'hôpital en papier bleu qui ne lui descendait qu'à mi-cuisse. "

Alien Earth, idem

 

" Je garde nettement le souvenir de la première fois où j'ai vu opérer la magie des Plaines. "

Le soldat chamane, I, toujours pareil

 

" Dans un trou vivait un hobbit.

Ce n'était pas un trou déplaisant, sale et humide, rempli de bouts de vers et d'une atmosphère suintante, non plus qu'un trou sec, nu, sablonneux, sans rien pour s'asseoir ni sur quoi manger : c'était un trou de hobbit, ce qui implique le confort. "

Bilbo le hobbit, J.R.R. Tolkien

 

" Quand monsieur Blibon Sacquet, de Cul-de-Sac, annonça qu'il donnerait à l'occasion de son undécante-unième anniversaire une réception d'une magnificience particulière, une grande excitation régna dans Hobbite-bourg, et toute la ville en parla. "

Le Seigneur des anneaux, la Communauté de l'anneau, même auteur évidemment

 

 

    '                        ,                         ,    «     -       ».
                          ,                          ,      '                       ,      '         ,      '      .
                   ,               ,                              .

       '        fu      it    ,    pur                 ,    «      fou    ».
                os                     stance         , jus  '               bi   le , jus  'au vivant,             .
                   , le     mme lié, poussi    e    r  e          .

      l'or gi e fut    vitesse,           ve  nt furtif,    « vent-fou    ».
         le cosmos         , prit    s   a       forme,           lente        table ,          vivant, jus  '  vous.
    Bien      à toi,      homme lié, pouss     e          vite    .

      l'origine fu        s e, le pur  ouve       rt  ,    «  en  foudre ».
    Puis le cosmos         ,      consista            , jusqu'aux        s     table ,      'au viva t, jusqu'à vous.
    Bienvenue      , lent homme    ,  ou     tres     de  vi es   .

    À l'origine fut la vitesse, le pur mouvement furtif, le « vent-foudre ».
    Puis le cosmos décéléra, prit consistance et forme, jusqu'aux lenteurs habitables, jusqu'au vivant, jusqu'à vous.
    Bienvenue à toi, lent homme lié, poussif tresseur des vitesses.

 

La Horde du contrevent, Alain Damasio

 

 

" La nuit où mourut Davis Cooper, les coyotes descendirent des collines jusque dans la vallée du désert, en contrebas. "

L'épouse de bois, Terri Windling

 

" A 3H30 du matin la nuit du 5 juin 1992, le principal télépathe du système solaire disparut de la carte dans les bureaux de Runciter Associates à New York. Aussitôt les vidphones se mirent à sonner. La firme Runciter avait perdu la trace de trop de Psis de Hollis au cours des deux derniers mois ; cette disparition supplémentaire faisait déborder la coupe. "

Ubik, Philip K. Dick

 

" La nuit qui précéda son départ pour Londres, Richard Mayhew ne s'amusa pas. "

Neverwhere, Neil Gaiman

 

" - Je vois... dit le vampire d'un air pensif. "

Entretien avec un vampire, Anne Rice

 

" Je suis Lestat le vampire. Je suis immortel. Ou peu s'en faut. La lumière du soleil, une chaleur soutenue d'un feu intense risqueraient peut-être de me détruire, mais rien n'est moins sûr. "

Lestat le vampire

 

Si vous attendez de moi que je raconte comment j'ai gagné ma médaille de basket-ball et acquis célébrité, amour et fortune, alors ne lisez pas cette histoire.

Loin, très loin de tout, Ursula K. Le Guin

 

" - Et pour l'argent, ça s'est arrangé ? demande le garçon nommé Corbeau.

Il parle de sa façon habituelle, un peu lente. Comme quelqu'un qui sort à peine d'un profond sommeil et ne peut remuer ses lèvres tant elles sont engourdies. Mais ce n'est qu'une apparence : en réalité, il est parfaitement lucide. Comme toujours.

 

Parfois, le destin ressemble à une tempête de sable qui se déplace sans cesse. "

Kafka sur le rivage, Haruki Murakami

 

" J'étais debout dans la cuisine, en train de me faire cuire des spaghettis, et je sifflotais en même temps que la radio le prélude de La pie voleuse de Rossini, musique on ne peut plus appropriée à la cuisson des pâtes, lorsque cette femme me téléphona. "

Chroniques de l'oiseau à ressort, même auteur

 

" Depuis le mois de juillet de sa deuxième année d'université jusqu'au mois de janvier de l'année suivante, Tsukuru Tazaki vécut en pensant à la mort. "

L'incolore Tsukuru Tzaki et ses années de pélerinage, idem

 

" C'est fini. "

La Promesse de l'aube, Roman Gary

 

" Enfin, me voilà rentré après ces deux semaines d'absence. Toute la famille était à Roulettenbourg depuis trois jours. Je pensais qu'ils m'attendraient impatiemment - que non. "

Le Joueur, Fédor M. Dostoievski

 

" La nuit d'avant la vague, je me rappelle qu'Hélène et moi avions parlé de nous séparer. "

D'autres vies que la mienne, Emmanuel Carrère

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 21:44

> LIVRES

 

Que de très bonnes lectures, ou presque. Quinze romans, un livre de développement personnel, un beau livre et six bandes dessinées / mangas. Je n'avais jamais autant lu d'un trimestre !

 

(Je marque d'une astérisque les livres lus dans le cadre du club "seuls les cerveaux en gruyère lisent des livres sur le fromage.)

 

. La blancheur qu'on croyait éternelle, Virginie Carton

Une lecture simple, une petite parenthèse de douceur pour grands sensibles ! Les timides comme moi s'y retrouveront avec le sourire. Lecture typique pour décompresser ou se remonter le moral.

 

. Célébration du quotidien, Colette Nys-Mazure

Le titre est suffisamment évocateur je pense. Les thèmes : le bonheur, l'instant présent, l'écriture, le rôle de femme et de mère... et comment concilier tout ça. Plaisant !

 

. Comme un roman, Daniel Pennac *

Toujours avec autant d'humour et de brio, Pennac soulève la question de pourquoi certains n'aiment pas lire et établit les droits du lecteur... à mettre entre toutes les mains ! (Et surtput les parents !)

 

. Journal d'un corps, Daniel Pennac *

Une idée géniale ! Bon, Pennac est très talentueux, pas la peine de le rabâcher.

 

. Mémoire de fille, Annie Ernaux

J'aime de plus en plus Annie Ernaux, son style brut, la manière qu'elle a de transformer un acte personnel en témoignage d'une époque.

 

. Blood Song 2, Anthony Ryan

Un peu moins bon que le précédent, mais ça reste de l'assez bonne fantasy.

 

. Les choses, Perec

Je voulais me réconcilier avec Perec et c'est chose faite. le livre est très bien écrit, se lit rapidement et pousse à la réflexion en évitant les clichés.

 

. Enfance, Nathalie Sarraute

Là je n'ai pas tellement accroché... l'écrivain n'a pas mené une vie très intéressante et ne raconte que ses caprices de gamine insupportable ! Aucune vérité universelle ou réflexions très palpitantes là dedans, de plus, je trouve son style assez plat et niais. Ma seule grosse déception livresque du trimestre.

 

.Journal d'une vieille dame en maison de retraite, Tirelli

Instructif et tellement triste...

 

.Bienvenue à Night Vale, Fink & Cranor

C'est très drôle dans le fond comme dans la forme, totalement déjanté et wtf ! Un coup de cœur pour moi.

 

. 84 charing cross road, Helen Hanf *

Assez déçue finalement. J'en attendais bien plus de cette lecture dans laquelle je n'ai finalement pas trouvé mon compte. En réalité cette correspondance ne contient que des commandes de livres et des remerciements pour les cadeaux échangés. Au début intriguée, je me suis vite ennuyée. L'auteur est affreusement agaçante (bien que très gentille au demeurant) et tout est trop survolé. Une lecture qui laisse sur sa faim, l'histoire est belle, le dénouement plutôt triste mais l'ensemble trop superficiel. Le bon point : une histoire révélatrice sur le fait que les gens ne sont souvent pas capables de se bouger avant qu'il ne soit trop tard. Mais ce n'est pas une lecture que je retiendrais.

 

. Louise, elle est folle, Leslie Kaplan *

Une pièce de théâtre assez étrange, sur la forme d'un dialogue lapidaire et bizarre entre deux facettes d'un même personnage. Cela m'a plus fait penser à de la poésie à déclamer plutôt qu'à du théâtre. Cet étonnement passé, j'ai plutôt aimé ou disons que certains thèmes abordés m'ont plus plu que d'autres, notamment l'épisode des cafards ! Encore une fois tous les thèmes sont trop vite survolés puisque le sujet de la conversation entre les deux "folles" change tout le temps. Pas mal mais n'apporte pas de révélation sur la vie, l'univers et le reste.

 

. Mémoires d'une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir *

(Honnêtement je vais vous copier-coller mon résumé posté dans le club de lecture, patience !)

 

. Alice ou le choix des armes, Stéphanie Chaillou

Ah oui, ce livre aussi m'a plutôt déçue. Lu en épreuve non corrigée et rapidement oublié, voilà un livre plutôt ennuyeux et dont le style ne m'a pas tellement parlé. Bof bof.

 

. M pour Mabel, Helen Mc Donald

Le meilleur pour la fin... Mon coup de cœur numéro un ! Divinement bien écrit et foisonnant de réflexions en tout genre, c'est un magnifique récit autobiographique poétique, introspectif et très littéraire comme j'en raffole ! Helen Mc Donald est calée en littérature, en histoire et élève des rapaces, elle devient donc ma nouvelle héroïne badass hyper méga cool à vénérer ! J'ai été émue et transportée comme si je lisais du Robin Hobb... (c'est dire à quel point j'ai adoré ! Ça doit être le plus beau compliment littéraire dont je sois capable.) Dès qu'il sort traduit, achetez le !

 

. Je pense trop, Cristel Petitcolin : un livre de développement personnel réconfortant pour mon coté hypersensible. Néanmoins attention car l'auteure semble mélanger beaucoup de catégories de personnes sans trop s'y connaitre.

 

BD :

. Axolot : intéressant et amusant, tout comme ses vidéos. J'ai acheté le tome 2 de sa BD puisque Axolot venait en dédicace au travail... ça aurait été bête de ne pas en profiter !

. Ici : une expérience plutôt qu'une "lecture", j'ai adoré découvrir le passé et l'avenir de cette pièce.

 

Manga :

. 20th Century Boy 1 & 2 : découvert à retardement... xD J'ai adoré, ce manga est vraiment cool, il faut que je lise la suite !

. Google Coffee time, Tetsuya Toyoda : une ambiance douce, poétique et teintée d'absurde comme je les aime ! Superbe !

 

. Bible Steampunk

 

Les énormes coups de cœur : Mémoire de fille, Bienvenue à Night Vale, M pour Mabel.

Les coups de cœur : Journal d'un corps, Comme un roman, Mémoires d'une jeune fille rangée, les trois mangas.

 

 

> FILMS

 

Et bien... un seul véritable coup de cœur parmi mes visionnages de ce trimestre :

. We are the best ! De jeunes filles suédoises rebelles montent un groupe punk ! Original, frais et émouvant, les trois jeunes actrices sont très convaincantes.

 

Coup de cœur animation :

. Le jour des corneilles

. Le garçon et la bête

. Giovanni no Shima

 

CDC documentaires :

. Sugar Man : une histoire passionnante, mais ça je vous en ai déjà parlé.

. Demain : enfin un docu écolo qui ne fait pas fuir tout le monde ! Au lieu de culpabiliser, il montre les actions déjà entreprises un peu partout dans le monde !

 

Déceptions :

Canine, The Lobster : de bonnes idées, mais deux films trop étranges et malsains, et ce pas de la bonne manière.

 

Autres films sympatoches :

Zootopie, X Men, The Witch, Hesher, Gob bless America, Philomena, Dans la cour, Deadpool, Concussion.

 

 

> SÉRIES

 

Orange is the new black : assez bonne série sur l'univers carcéral, je suis en train de finir la saison 4. (Moins trash que OZ !)

Preacher : quelques épisodes de la saison 1 plutôt prometteurs.

 

Petites déceptions sur les saisons 2 :

Wayward Pines, Outcast (nouvelle série de Kirkman sur les démons et possessions), Fear.

 

 

> JEUX

 

Aucun changement, je joue toujours aussi souvent, et on compte trois nouveaux jeux appris pour ce trimestre, comme le précédent :

 

. Roll for the galaxy : version plateau de Race, très bon !

. Raid and Trade : jeu post-apo un peu décevant car trop répétitif.

. Bsieged : un jeu de siège comme son nom l'indique, bien pensé mais la difficulté élevée lasse.

 

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 19:02

Très rapide bilan culturel pour le premier trimestre de cette année.

 

> ECRITURE

 

J'avais commencé un nouveau blog en début d'année : Tanière sous la pluie, uniquement dédié aux revues de livres et de jeux. Malheureusement pour ce nouvel espace d'expression et de partage (mais heureusement pour moi !), je suis devenue libraire le 1er mars, libraire avec 4 heures de trains par jour, ce qui me laisse trop peu de temps pour l'écriture et le reste de la vie. Je me vois contrainte de le mettre en pause - déjà - pour le moment...

 

Niveau fiction : gros néant malheureusement... Quant au présent journal, sept articles, ce qui est peu, surtout qu'aucun n'est véritablement un texte. (Revues, citations, test de personnalité...) Pourtant ce n'est pas l'inspiration qui me manque. Un certain nombre d'idées d'articles me trottent dans la tête, à commencer par mon premier texte pour la nouvelle catégorie à venir : correspondance des oiseaux de nuit ! Bref, affaire à suivre...

 

 

> LIVRES

 

10 livres lus ce trimestre + 4 comics : je suis contente !

 

Tenshi et moi même avons fondé notre cercle de lecture, aussitôt rejoint par plusieurs de nos amis respectifs, et que nous avons intitulé : Seuls les cerveaux en gruyère lisent des livres sur le fromage. Le principe est simple : partager des idées de lecture, parfois s'échanger des livres et parler de notre lecture du mois, soit fixée sur un thème, soit une lecture commune.

 

. Wild de Cheryl Strayed : un parcours initiatique très émouvant qui m'a happé de la première à loa dernière page !

. La Fille de l'assassin de Robin Hobb

. En quête de vengeance du même auteur : les deux sont chroniqués dans ma tanière !

. Chroniques des Rivages de l'Ouest : Voix de Ursula K. Le Guin : des personnages vraiment fouillés à l'extrême et un style très introspectif. Il y a vraiment peu d'action dans cette trilogie de fantasy, mais c'est ce qui fait la force de l'écriture de l'auteure.

. CRO : Pouvoirs, même auteur

. Les Années, Annie Ernaux : tout le monde devrait lire cette autobiographie impersonnelle afin de mieux comprendre l'époque de nos parents ou grands-parents.

. Solange Te Parle : une retranscription des textes de ses vidéos, intéressant de se confronter à ses mots d'une autre manière.

. Discours à l'Académie suédoise, Modiano : fera l'objet d'un article dédié.

. Druide, Olivier Peru : lu dans le cadre du thème de la forêt pour les cerveaux en gruyère ! Un excellent thriller de fantasy qui porte un regard neuf sur ce type d'univers. C'est très bien écrit, l'histoire est très haletante, originale et les personnages sont charismatiques. Une très belle découverte !

. L'ours est un écrivain comme les autres, William Kotzwinkle : comment passer à coté d'un titre comme celui-ci, franchement ! L'écriture est simple mais vise juste. Un livre idéal pour passer un bon moment, ça se lit très facilement et c'est vraiment drôle ! Et puis l'ours quoi, quelle classe.

 

Tomes 21 à 24 de Walking Dead

 

 

> FILMS

 

Seulement une trentaine de films dans le trimestre, c'est tellement ridiculement peu pour moi !

 

Parmi eux :

 

. Wild : très réducteur par rapport au livre et on ne profite même pas des paysages, dommage.

. Star Wars 7 : c'est très divertissant mais sans originalité aucune. Cela dit les robots et les vaisseaux sont trop cools.

. Kurt Cobain montage of Heck : un superbe documentaire qui s'attache à dépeindre la personalité de Kurt Cobain plus que faire l'historique du groupe Nirvana. On peut lui reprocher d'être parfois trop rentré dans l'intimité de son sujet mais le film est superbe, entre les extraits de concert, le montage des dessins du chanteur et les vidéos non officielles, on ne fout pas de nous !

. Le tout nouveau testament : simple, mais drôle.

. It follows : un film très angoissant qui a bien fonctionné sur moi ! Je stressais bien en scrutant tous les coins de l'écran pour m'assurer que la chose ne suive pas les héros...

. The hateful eight : impensable pour moi de rater le dernier Tarantino ! Et pourtant ce n'est pas un coup de cœur pour moi, bien que je l'ai tout de même un peu préféré à Django Unchained. Décidément, je n'arrive plus à retrouver la classe et l'absurde des films précédents.

. Mustangs : un très beau film turc sur la vie que mènent encore de nos jours les femmes de ce pays loin des grandes villes... Bouleversant ! Les cinq jeunes actrices sont vraiment brillantes, dans tous les sens du terme.

. Big Eyes : impensable aussi pour moi de ne pas rattraper le dernier Burton. J'ai adoré, comme souvent, d'ailleurs je trouve qu'il est très bon en biopic (cf Ed Wood), il devrait en faire plus souvent, il a le chic pour trouver des personnalités hors du commun avec un destin atypique et malchanceux !

. L'invasion des profanateurs (1978) : ça n'a pas trop mal vieilli, je vous le conseille !

. The Revenant : j'ai beaucoup aimé (même si j'aurai préféré que l'ourse s'en tire mieux,, grou), c'est autant un régal pour les yeux qu'une torture pour le corps tant on souffre avec Léonardo Di Caprio ! Très bien joué, filmé et réalisé, rien à redire !

. American Sniper : le film avec le héros américain en guerre quoi... tiré d'une histoire vraie et fin assez choquante.

. Prémonitions : un petit thriller pas trop mal ficelé même si on a connu mieux.

. Creed, Rocky machin-truc... : Rocky a sa relève !

. Any day now : un drame plutôt bien réalisé sur l'histoire d'un couple d'homosexuel qui désire adopter un enfant handicapé. Prévoyez les mouchoirs !

. Souvenirs de Marnie : un joli manga mais rien à voir avec du Miyazaki.

. La légende de Manolo : film d'animation produit par Guillermo Del Toro, très original !

 

J'ai raté Deadpool et Zootopie (mais il n'est pas trop tard !) et je dois toujours rattraper The Lobster, Inherent Vice, Vincent n'a pas d'écaille, le Goût des merveilles (tiré d'un livre si je ne m'abuse ?). De bons films de visionnés, mais globalement, aucun gros coup de cœur pour ces trois mois.

 

 

> SÉRIES

 

. You, me and the apocalypse : courte série anglaise à l'humour très grinçant...

. The Aliens : autre série anglaise décalée, entre Misfits et District 9 !

. X files : bah, tout le monde connait, c'était pas trop mal même si ça partait un peu dans tous les sens...

. Animals : excellent si vous aimez l'humour new yorkais !

 

Toujours en cours : Walking Dead, Better Call Saul, Last Man On Earth et Dragon Ball Super.

 

 

> JEUX

 

Je joue toujours environ une fois par semaine. Mis à part des parties des nos "classiques", je peux compter trois nouveaux jeux appris ce trimestre :

 

. Spirium : petit jeu de placement de meeples à l'esthétique steampunk, très sympa et un peu plus complexe qu'il n'en à l'air !

. Race for the galaxy : coup de coeur, revue complète dans ma Tanière sous la pluie.

. Zombicide Black Plague : on s'est lancé dans une campagne car il est beaucoup plus amusant et prenant que le jeu de base !

 

 

Conclusion : un bilan plutôt maigre, à part pour la lecture et les jeux.

 

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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 15:13

Puisqu'il est dit que je dois être votre prêtresse, votre guide spirituel (humour), voici mon mode de pensée et de vie résumé par des citations de grands personnages sages et influents, d'artistes et inconnus lambda.

 

 

DALAI LAMA

 

Compassion

 

Pratiquez la gentillesse chaque fois que c'est possible. C'est toujours possible.

 

Combattre l'ignorance, c'est aussi combattre la souffrance. L'ignorance est la source des poisons et obscurcissements mentaux. En développant l'altruisme, l'amour, la tendresse et la compassion, on réduit la haine, le désir ou l'orgueil.

 

Malheureusement, l'amour et la compassion ont été exclus de trop nombreux domaines de l'échange social, pendant trop longtemps. Confinés à la sphère privée et familiale, leur expression en public est jugée embarrassante, voire naïve. C'est tragique car à mon sens l'expression de la compassion, loin d'être une marque d'idéalisme coupé de la réalité est la manière la plus efficace de servir tant l'intérêt d'autrui que le nôtre.

Être responsable de maux et de la destruction d'autrui, c'est être davantage une force du mal qu'un être humain. Faites donc de votre vie quelque chose de constructif, et non de destructeur.

 

Si vous le pouvez, mettez-vous au service des autres. Sinon, abstenez- vous de leur faire du mal.

 

Spiritualité

 

La religion est un choix personnel et que la moitié de l’humanité n’en pratique d’ailleurs aucune mais qu’en revanche les valeurs d’amour, de tolérance, de compassion prônées par le bouddhisme concernent tous les humains et que cultiver ces valeurs n’a rien à voir avec le fait d’être croyant ou non

 

J'appelle l'amour et la compassion une religion universelle. Telle est ma religion.

 

Transformer son esprit, voilà selon moi en quoi consiste la spiritualité. Or la meilleure façon de le transformer est de l'habituer à penser de manière plus altruiste. l'éthique est donc la base d'une spiritualité laïque pour tous, qui ne se limite pas au groupe des croyants de telle ou telle religion.

 

Le développement matériel contribue certainement au bonheur, dans une certaine mesure, et à un mode de vie confortable. Mais cela ne suffit pas. Pour atteindre un niveau de bonheur plus profond, nous ne pouvons négliger notre développement intérieur. Mon sentiment est que notre sens des valeurs humaines de base doit se poursuivre au même rythme que l'accroissement récent de nos capacités matérielles.

 

Changement

 

Si vous avez l'impression d'être trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique et vous verrez lequel des deux empêche l'autre de dormir.

 

Il y a deux jours dans une année où l’on ne peut rien faire. Ils s’appellent hier et demain. Pour le moment, aujourd’hui est le jour idéal pour aimer, croire, faire et principalement vivre.

 

Lien universel

 

On s'intéresse à ses membres comme parties de son corps, pourquoi pas aux hommes comme parties de l'humanité ?

 

Animaux 

 

S'il n'y avait plus d'humains sur cette planète, celle-ci serait un endroit plus sûr. Pour des millions d'animaux, ce serait là une véritable libération.

 

Épreuves

 

Dans nos sociétés, le progrès technologique et le confort matériel accru ont introduit un bouleversement de la perception. Dès lors que la souffrance devient moins visible, elle n'est plus tenue pour une part fondamentale de la nature humaine - mais plutôt comme une anomalie, le signe de "l'échec" d'un système, une atteinte à notre droit au bonheur garanti !

Ce type de pensée est perfide. À partir du moment où nous jugeons la souffrance contre nature, alors nous sommes mûrs pour nous mettre en quête de quelqu'un à qui en faire supporter la faute. Suis-je malheureux ? Je dois être la "victime" de quelqu'un ou de quelque chose - le gouvernement, le système éducatif, des parents abusifs, une "famille déséquilibrée", le sexe opposé, une compagne ou un compagnon indifférents. Nous avons aussi la latitude de retourner la faute contre nous-mêmes : je suis la victime d'une maladie ou d'un défaut génétique. Reporter ainsi la faute sur autrui, conserver une posture de victime, tout cela n'est qu'une manière de perpétuer la souffrance - avec la colère, la frustration et le ressentiment qui vont de pair.

À l'évidence, vouloir s'affranchir de la souffrance est le corollaire du désir d'être heureux. C'est pourquoi il est tout à fait juste de rechercher les causes du malheur, en explorant tous les niveaux - mondial, social, familial et individuel.aus tant que nous verrons dans la souffrance un état contre nature, une situation anormale que nous redoutons, que nous évitons et rejetons, nous n'en débusqueront jamais les causes.

 

J'ai découvert par ma propre expérience, limitée, que le plus haut degré de sérénité intérieure naît du déploiement de l'amour et de la compassion. Plus nous nous soucions du bonheur des autres, plus notre sentiment de bien-être grandit. Le fait de cultiver une attitude de proximité chaleureux envers autrui calme automatiquement l'esprit. Cela contribue à dissiper les peurs et les incertitudes qui peuvent nous troubler, et nous donne la force de faire face à d'éventuels obstacles. C'est la source suprême de succès dans la vie.

Aussi longtemps que nous vivrons dans ce monde, nous rencontrerons forcément des problèmes. Si dans ces moments-là nous perdons espoir et courage, nous réduisons d'autant nos capacités à faire face aux difficultés. Si, en revanche, nous gardons à l'esprit que nous ne sommes pas les seules victimes de cette souffrance, mais qu'elle est notre lot commun à tous, cette optique plus réaliste renforcera notre détermination et notre aptitude à surmonter les épreuves. Grâce à cette attitude, chaque nouvel obstacle peut être véritablement perçu comme une occasion supplémentaire autant que précieuse de faire progresser notre esprit !

Nous pouvons ainsi, par des efforts successifs, devenir peu à peu compatissants, autrement dit mettre en oeuvre à la fois une réelle empathie vis-à-vis de la douleur des autres et une volonté d'abolir leurs souffrances, le résultat étant que notre propre sérénité et notre force intérieure en seront d'autant accrues.

Le besoin d'amour est le fondement de l'interdépendance qui nous lie les uns aux autres. Si doué et si habile que soit un individu donné, il ne peut survivre seul.

Comme il est écrit dans les textes Bouddhiques, le monde peut apparaître comme ami ou ennemi, plein de défauts ou plein de qualités : tout est dans nos pensées. De façon générale, il n’existe rien qui n’ait que des avantages ou que des inconvénients. Tous les objets que nous utilisons - nos aliments, nos vêtements, nos maisons - et tous les êtres avec qui nous vivons - famille, amis, supérieurs, inférieurs, maîtres, disciples, etc. - ont à la fois des qualités et des défauts. C’est ainsi.
Pour juger correctement la réalité, il faut reconnaître comme tels ces bons et ces mauvais côtés. D’un certain point de vue, il est possible de tout voir sous un jour positif. Même la souffrance peut être considérée comme bénéfique. Je ne parle pas ici du point de vue religieux. Je remarque simplement que ceux qui ont traversé de nombreuses épreuves ne se lamentent d’habitude pas à la moindre difficulté. Les peines qu’ils ont connues ont forgé leur tempérament, leur ont donné une vision plus large, un esprit plus stable, plus proche de la réalité, davantage à même de voir les choses telles qu’elles sont.

Ceux qui ne rencontrent aucun problème et passent leur vie dans du coton se dissocient du réel. Face à un petit tracas, ils « remplissent le pays de lamentations ». C’est une chose que j’ai souvent l’occasion de constater et dont j’ai fait l’expérience moi-même. J’ai perdu mon pays, j’ai passé la plus grande partie de ma vie en exil, mon peuple a été torturé, massacré, les temples rasés, la civilisation détruite, le pays saccagé, les ressources pillées. Il n’y a là aucun motif de réjouissance. Pourtant, je me suis par ailleurs considérablement enrichi au contact d’autres peuples, d’autres religions, d’autres cultures, d’autres sciences. J’ai trouvé des formes de liberté et des visions du monde que je ne connaissais pas.

 

Paix

 

Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur. Le seul vrai garant de la paix est en soi.

 

La Paix ce n'est pas quelque chose qui vient de l’extérieur. C'est quelque chose qui vient de l’intérieur.
C'est quelque chose qui doit commencer au-dedans de nous-mêmes; chacun a la responsabilité de faire croître la Paix en lui afin que la Paix demeure générale.

 

Nos véritables ennemis sont les poisons mentaux : l'ignorance, la haine, la jalousie, l'orgueil.
Ce sont les seuls capables de détruire notre bonheur.

La colère ou la haine, en particulier, sont les causes d'un grand nombre de malheurs dans ce monde, depuis les querelles familiales jusqu'aux plus grands conflits.

 

Les problèmes et les rivalités d'aujourd'hui doivent se résoudre par le dialogue, il n'y a pas d'autre solution. La victoire écrasante d'un seul camp n'est plus acceptable. Nous devons travailler à résoudre les conflits dans un esprit de conciliation, en tenant compte des intérêts de chacun... Je pense sincèrement que la violence a fait son temps. Seule la non-violence apportera de véritables solutions.

 

Désormais nous voyons la confrontation avec une autre religion sous un jour positif. Que d'autres jugent leurs traditions plus adaptées, plus efficaces, c'est parfait ! C'est comme d'aller au restaurant : rien n'empêche de tous s'asseoir autour d'une même table et que chacun commande des plats différents. Nous n'allons pas manger la même chose, mais personne n'y trouvera rien à redire !

C'est pourquoi, je le crois, élargir son horizon permet bien souvent de dépasser cette espèce de mode de pensée extrême qui induit tant de conséquences négatives.

Dans un monde où règnent la haine et la colère, y a-t-il une alternative pour atteindre le véritable bonheur ? Si nous réfléchissons à notre longue histoire chaotique, nous finissons indubitablement par penser qu’il est indispensable de trouver une meilleure voie. Les tentatives des grandes puissances mondiales pour dominer les autres dans la course aux armements – nucléaire, chimique, biologique ou conventionnel – sont totalement improductives. Les ventes d’armes – que fabriquent par milliers et milliers de modèles, avec leurs munitions, des entreprises dans de grands pays – alimentent la violence. Mais la haine est encore plus néfaste que les bombes et les fusils. Elle atteste d’une absence de compassion et d’un déni de respect pour les droits d’autrui. La paix dans le monde est impossible sans sérénité intérieure. La vraie paix est inenvisageable tant que la haine habite l’esprit humain. La résolution de nos problèmes peut seulement s’effectuer grâce à d’authentiques moyens pacifiques. Les paroles de paix sont insuffisantes, il faut y adjoindre les actes d’un esprit et un cœur apaisés. C’est la solution pour vivre dans un monde meilleur.

 

Il faut de toute urgence instaurer sur le plan mondial des codes de bonne conduite. Sinon, le monde de l'économie et des affaires continuera à protéger ses seuls intérêts en suscitant des problèmes écologiques très importants. Les systèmes économiques sont en grande partie responsables des écarts inacceptables qui séparent tant les nations que les citoyens d'une même nation. ... La situation se dégradera en augmentant la souffrance générale et les systèmes économiques eux-mêmes entreront en crise.

 

Si d'aventure je développais à l'égard des Chinois quelque sentiment de rancune, de colère ou de haine, qui serait le perdant ? Moi-même, car j'y perdrais mon bonheur, mon sommeil, mon appétit, tandis que ma rancoeur n'affecterait aucunement les Chinois. Me tourmenter à l'excès m'empêcherait de rendre heureux mes proches.

 

Divers 

 

Sème un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée.

 

Dans le confort des grandes villes, beaucoup d'occidentaux vivent pratiquement coupés du reste de l’humanité. Il m'a paru très étrange que jouissant d'un bien-être enviable et entourés de plus de voisins qu'il n'en faut, tant de gens semblent pouvoir montrer leurs véritables sentiments qu'a leur chien ou leur chat. Cela traduit sans doute d'un manque de valeur spirituelle et s'explique en partie par la compétitivité qui, dans ces pays, nourrie un profond sentiment d’insécurité et de peur.

Les médias peuvent donner une image euphorique, ou au contraire très négative, de la terre. Et j'imagine que les gens, en effet, finissent par voir le monde sous cette forme fausse.

Libre à certains de me critiquer ; pour ma part, j'essaie de rester joyeux. Si nous voulons oeuvrer efficacement pour la liberté et la justice, il est préférable de s'y employer sans colère ni mauvaise volonté. Si nous nous sentons sereins et agissons pour un motif sincère, nous pouvons abattre une immense besogne pendant les trente ou cinquante ans d'activité qui nous sont alloués. Et si quelques résultats positifs ont déjà été obtenus en ce domaine, je crois pouvoir affirmer que c'est en partie dû à mon engagement dans la cause de la non-violence, engagement motivé par une authentique croyance : la croyance en la fraternité humaine.

Comme les sensations s’insinuent dans le corps, l’ignorance niche dans les émotions négatives.

 

La planète n'a pas besoin de gens "qui réussissent". La planète a désespérement besoin de plus de faiseurs de paix, de guérisseurs, de conteurs, d'histoires et de passionnés de toute sorte.

 

 

MATTHIEU RICARD

 

Animaux / élevage 

 

Qu'y a-t-il donc de si inavouable à dissimuler derrière les murs des abattoirs et sous les hangars des élevages industriels ? Ce qui est est exposé dans ce chapitre est choquant. Faudrait-il le faire précéder de l'avertissement "âmes sensibles s'abstenir" ? Vous pourriez être tenté de tourner les pages pour passer à la suite. Mais pour se sentir concerné par le sort d'autrui et, dans la mesure du possible, agir pour remédier à ses souffrances, ne faut-il pas en prendre la mesure ? L'histoire a montré que détourner le regard a toujours laissé libre cours aux pires atrocités et a retardé les interventions nécessaires à les enrayer. A quoi bon édulcorer la réalité ? Ne Vaut-il pas mieux la regarder en face et y puiser le courage de la compassion ?

 

Toutefois, se préoccuper du sort des quelque 1,6 million d’autres espèces qui peuplent la planète n'est ni irréaliste ni déplacé, car, la plupart du temps, il n'est pas nécessaire de choisir entre le bien-être des humains et celui des animaux. Nous vivons dans un monde essentiellement interdépendant, où le sort de chaque être, quel qu’il soit, est intimement lié à celui des autres. Il ne s'agit donc pas de ne s'occuper que des animaux, mais de s'occuper aussi des animaux.

Il nous incombe à tous de continuer à favoriser l'avènement d'une justice et d'une compassion impartiales envers l'ensemble des êtres sensibles. La bonté n'est pas une obligation : elle est la plus noble expression de la nature humaine.

Dans les élevages industriels, la durée de vie des animaux est d’environ 1/60e de ce qu’elle serait dans des conditions naturelles. C’est comme si l’espérance de vie d’un français n’était que d’un an et quatre mois.

 

L'amplitude des zoocides que les humains perpétuent à longueur d'année nous interdit de continuer à faire comme si de rien n'était. " Le système industriel, écrit Jocelyne Porcher, est une entreprise de déconstruction de l'animal et de construction de la chose. Mais cette entreprise est vouée à l'échec. Les animaux résistent et persistent à être des animaux et non des choses. En revanche, nous perdons notre sensibilité et notre humanité. " La perpétuation de la tuerie en masse des animaux pose donc un défi majeur à l'intégrité et à la cohérence éthique des sociétés humaines.

 

Les animaux ont un pouvoir de destruction limité, tandis que l'homme, comme le rappelle souvent le Dalaï-lama, est le seul capable de faire un bien ou un mal immense à ses semblables. C'est là le pouvoir de l'intelligence, arme à double tranchant par excellence. Pour que l'intelligence serve à des fins altruistes, il est essentiel qu'elle s'émancipe de l'égoïsme, de l'indifférence et de la cruauté. C'est une condition indispensable à l'accomplissement du bonheur des autres. Et pour mieux aider autrui, il faut commencer par se transformer soi-même.

« Un jour viendra où l'idée que pour se nourrir, les hommes du passé élevaient et massacraient des êtres vivants et exposaient complaisamment leur chair en lambeaux dans les vitrines, inspirera sans doute la même répulsion qu'aux voyageurs du XVIIe et XVIIIe siècle les repas cannibales des sauvages américains, océaniens ou africains. »
Qui peut dire si cette prédication de Claude Lévi-Strauss finira par s'accomplir...

Autre bonne nouvelle, le monde pourrait nourrir 1,5 milliard de déshérités en leur consacrant le milliard de tonnes de céréales qui nourrit chaque année le bétail destiné à l'abattage. Si tous les habitants de l'Amérique du Nord s'abstenaient de manger de la viande un jour par semaine, cela permettrait, indirectement, de nourrir 25 millions de personnes démunies, tous les jours pendant une année entière !

 

Compassion, bonheur

 

La sagesse, c’est de comprendre que tout ce que tu vois, tout ce que tu ressens, est aussi éphémère qu’un rêve, une illusion, une goutte de rosée, un éclair dans la nuit, une bulle à la surface du torrent. La méthode c’est d’être empli de compassion pour tous les êtres ; en gros, c’est d’avoir bon cœur. Sans sagesse, tu perçois tout de travers, et sans compassion, ta sagesse ne vaut pas grand-chose.

 

Ne cherchons pas des explications mystérieuses à la bonté chez les autres, mais redécouvrons plutôt le mystère de la bonté en nous-même.

 

Le bonheur ne se décrète pas, ne se convoque pas, mais se cultive et se construit peu à peu dans la durée. Le bonheur est une manière d'être, or les manières s'apprennent.

 

Pour autant, l’accomplissement du bien d’autrui n’implique pas le sacrifice de notre propre bonheur, bien au contraire.

 

Sagesse, amélioration

 

Du point de vue chronologique, si l'on réduit à une année les quinze milliards d'années que l'on attribue à notre univers, l'homme civilisé, Homo sapiens, ne fait son apparition que le 31 décembre à 23h59. Celui qui se prend pour le "centre de l'univers" est donc un arrivant de dernière minute.

 

Nous ne pouvons pas choisir ce que nous sommes, mais nous pouvons souhaiter nous améliorer.

 

À l’exception des catastrophes naturelles, la majorité des souffrances humaines sont dues à la malveillance, l’avidité, la jalousie, l'indifférence, bref à l’attitude égocentrique qui nous empêche de penser au bonheur d’autrui.

 

Nous sommes tous un mélange de qualités et de défauts, d'ombre et de lumière. Sous l'emprise d'une paresse malveillante, il est sans doute plus facile de renoncer à devenir meilleur que de reconnaître l'existence de la bonté humaine et de faire des efforts pour la cultiver. C'est pourquoi, quand on est témoin de cette beauté, mieux vaut s'en inspirer que la dénigrer et faire de son mieux pour lui donner une plus grande place dans notre existence

 

Il n'échappe à personne que notre société de consommation s'ingénie à inventer sans cesse une multiplicité de plaisirs factices, euphorisants et laborieusement répétés, destinés à maintenir un état d'alerte émotionnelle, lequel déclenche assez "diaboliquement" une forme d'anesthésie de la pensée.

 

Lorsqu'on est sincèrement concerné par le bien-être et la souffrance des autres, il devient nécessaire de penser et d'agir de façon juste et éclairée. Pour que les actes accomplis dans le but d'aider autrui aient véritablement des conséquences bénéfiques , ils doivent être guidés par la sagesse, une sagesse qui s'acquiert par la méditation.

La raison d'être ultime de la méditation est de se transformer soi-même pour mieux transformer le monde, ou de devenir un être humain meilleur pour mieux servir les autres.

 

Changer notre vision du monde n’implique pas un optimisme naïf, pas plus qu’une euphorie artificielle destinée à compenser l’adversité. Tant que l’insatisfaction et la frustration issues de la confusion qui règne en notre esprit seront notre lot quotidien, se répéter à longueur de temps : « je suis heureux ! » est un exercice aussi futile que repeindre un mur en ruine. La recherche du bonheur ne consiste pas à voir la « vie en rose », ni à s’aveugler sur les souffrances et les imperfections du monde.

Le bonheur n’est pas non plus un état d’exaltation que l’on doit perpétuer à tout prix, mais l’élimination de toxines mentales comme la haine et l’obsession, qui empoisonnent littéralement l’esprit. Pour cela, il faut acquérir une meilleure connaissance de la façon dont fonctionne ce dernier et une perception plus juste de la réalité.

 

Bonus :

" Ceux qui pensent que la croissance économique peut continuer indéfiniment sont soit des malades mentaux, soit des économistes. "
Kenneth Boulding

 

 

GANDHI

 

D'abord ils vous ignorent, puis ils rient de vous, puis ils vous combattent, puis vous gagnez.

 

En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur.

 

La démocratie devrait assurer au plus faible les mêmes opportunités qu'au plus fort.

 

La vie est un mystère qu'il faut vivre, et non un problème à résoudre.

 

On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités.

 

Tout ce que tu feras sera dérisoire, mais il est essentiel que tu le fasses.

 

Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours.

 

Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.

 

Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous.

 

 

PIERRE RABHI

 

Si chacun d'entre nous fait le peu qu'il peut avec conviction et responsabilité, je vous assure qu'on fera énormément.

 

Tout changement implique le changement de soi, car si l'être humain ne change pas lui-même, il ne pourra changer durablement le monde dont il est responsable.

 

 

JIDDU KRISHNAMURTI

 

Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale que d'être adapté à une société malade.

 

 

NELSON MANDELA

 

Comment changer le monde ? Un acte de gentillesse à la fois.

 

Il est difficile d'expliquer à quelqu'un qui a les idées étroites qu'être "éduqué" ne signifie pas seulement savoir lire et écrire et avoir une licence, mais qu'un illetré peut être un électeur bien plus "éduqué" que quelqu'un qui possède des diplômes

 

Cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse.

 

L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde.

 

J’ai toujours su qu’au plus profond du cœur de l’homme résidaient la miséricorde et la générosité. Personne ne naît haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de son passé, ou de sa religion. Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire. 

 

Même aux pires moments de la prison, quand mes camarades et moi étions à bout, j’ai toujours aperçu une lueur d’humanité chez un des gardiens, pendant une seconde peut-être, mais cela suffisait à me rassurer et à me permettre de continuer. La bonté de l’homme est une flamme qu’on peut cacher, mais qu’on ne peut jamais éteindre. Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, il est enfermé derrière les barreaux des préjugés et de l’étroitesse d’esprit. Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu’un d’autre de sa liberté, tout comme je ne suis pas libre si l’on me prive de ma liberté. L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité. Quand j’ai franchi les portes de la prison, telle était ma mission : libérer à la fois l’opprimé et l’oppresseur. Certains disent que ce but est atteint. Mais je sais que ce n’est pas le cas. La vérité, c’est que nous ne sommes pas encore libres ; nous avons seulement atteint la liberté d’être libres, le droit de ne pas être opprimés. Nous n’avons pas encore fait le dernier pas de notre voyage, nous n’avons fait que le premier sur une route plus longue et difficile. Car être libre ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. La véritable épreuve pour notre attachement à la liberté vient de commencer ». 

 

En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant.

 

La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute.

 

C'est auprès de ces camarades que j'ai appris, dans la lutte, le sens du courage. Je n'ai cessé de voir des hommes et des femmes risquer et donner leur vie pour une idée. J'ai vu des hommes supporter des brutalités et des tortures sans craquer, montrant une force et une résistance qui défient l'imagination. J'ai appris que le courage n'est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

 

Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends.

 

J'en avais retenu que le caractère se mesurait dans les situations difficiles et qu'un héros ne se plie pas, même dans les circonstances les plus dures.

 

Un gagnant est juste un rêveur qui n'a jamais cédé.

 

Il est très facile de casser et de détruire. Les héros sont ceux qui font la paix et qui bâtissent. 

 

 

MARTIN LUTHER KING

 

Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.

 

Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier.

 

La haine trouble la vie ; l’amour la rend harmonieuse. La haine obscurcit la vie ; l’amour la rend lumineuse.

 

Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est l'indifférence des bons.

 

Notre pouvoir scientifique a dépassé notre pouvoir spirituel. Nous savons guider des missiles mais nous détournons l’homme de sa voie.

 

La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit.

 

Une nation qui produit de jour en jour des hommes stupides achète à crédit sa propre mort spirituelle.

 

La véritable grandeur d’un homme ne se mesure pas à des moments où il est à son aise, mais lorsqu’il traverse une période de controverses et de défis.

 

 

JACQUES BREL

 

Le seul fait de rêver est déjà très important. Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir, et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns. Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer et d'oublier ce qu'il faut oublier. Je vous souhaite des passions. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil et des rires d'enfants. Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à, l'indifférence, aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d'être vous.

 

La bêtise, c’est de la paresse. La bêtise, c’est un mec qui vit et qui se dit, ça me suffit. Je vis, je vais bien, ça suffit. C’est celui qui ne se botte pas le cul tous les matins en se disant, c’est pas assez, tu ne sais pas assez de choses, tu ne vois pas assez de choses. Une espèce de graisse autour du coeur et autour du cerveau.

 

 

Divers

 

" Un Maître Zen vit un scorpion se noyer et décida de le tirer de l’eau.
Lorsqu’il le fit, le scorpion le piqua.
Par l’effet de la douleur, le maître lâcha l’animal qui de nouveau tomba à l’eau en train de se noyer.
Le maître tenta de le tirer nouvellement e l’animal le piqua encore.
Un jeune disciple qui était en train d’observer se rapprocha du Maître et lui dit :
« Excusez-moi Maître, mais pourquoi insistez vous ??? Ne comprenez vous pas qu’à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l’eau il va vous piquer ? »
Le maître répondit: « La nature du scorpion est de piquer et cela ne va pas changer la mienne qui est d’aider. »
Alors, le maître réfléchît et à l’aide d’une feuille, il tira le scorpion de l’eau et sauva sa vie, puis s’adressant à son jeune disciple, il continua:
" Ne change pas ta nature si quelqu’un te fait mal, prends juste des précautions. Car, les hommes sont presque toujours ingrats du bienfait que tu leur fais. Mais ce n'est pas une raison d'arrêter de faire du bien, d'abandonner l'amour qui vit en toi.
Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent.
Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation. Parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation c’est ce que les autres pensent de toi…
Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire. "

 

 

" Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. "

Rabelais

 

" Le sens de la vie est de trouver ses dons. Le but de la vie est d'en faire don aux autres. "

Pablo Picasso

 

" Pour être heureux nous devons apprendre à utiliser les choses et aimer les gens, au lieu d'aimer les choses et utiliser les gens. "

Paulo Coelho

 

" Si vous n'échouez pas de temps à autres, c'est signe que vous ne faites rien d'innovant. "

Woody Allen

 

" Rien ne vous emprisonne excepté vos pensées.

Rien ne vous limite excepté vos peurs.

Rien ne vous contrôle excepté vos croyances. "

 

" La vie n'est qu'un passage, sur ce passage semons des fleurs. "

Montaigne

 

" Un être humain est une partie d'un tout que nous appelons: Univers. Une partie limitée dans le temps et l'espace. Il s'expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions comme quelque chose qui est séparé du reste, une sorte d'illusion d'optique de la conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à l'affection de quelques personnes près de nous. Notre tâche doit être de nous libérer nous-même de cette prison en étendant notre cercle de compassion pour embrasser toutes créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté."

Albert Einstein

 

" La réalité, c'est ce qui continue d'exister quand on cesse d'y croire. " 

Philip K. Dick

 

" Si nous avions un vrai système d’éducation, on y donnerait des cours d’autodéfense intellectuelle. " 

Noam Chomsky

 


" Le plus grand ennemi du savoir n'est pas l'absence de savoir, mais l'illusion du savoir. " 

Stephen Hawking

 

 

Maintenant, place à deux vidéos, l'une courte et l'autre moins, ainsi qu'à une célèbre chanson...

 

DOXA : jeune philosophe pédagogue plein de bon sens !

LA CAROLOGIE : cri du cœur d'une jeune femme très prometteuse.

IMAGINE... Hymne culte !

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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 11:44

Comme promis voici quelques extraits choisis de cet extraordinaire livre ! J'espère que ça vous donnera envie de le lire et que vous saisirez mieux la teneur de ce petit monde que si je vous en parlais pendant des lignes et des lignes !

 

" Je me rends vaguement compte que je ne sais pas me battre. Je mets toujours mon énergie dans les domaines qu'il ne faut pas. "

 

" Prendre un jeune être et l'enfermer de force dans un espace clos avec trente congénères du même âge... [...] On sait ce qui se passe dans ces conditions avec des poulets ou avec des rats. Le résultat est le même avec des enfants, sauf que les dégâts sont moins visibles. Si j'étais un poulet persécuté par les coups de bec des autres jusqu'à ce que les entrailles lui sortent du rectum, quelqu'un me prendrait en pitié. Mais je suis un enfant et on demande aux enfants d'endurer stoïquement des tortures dignes des damnés. "

 

" Ma mère a dans mon esprit des proportions mythiques. Dire que je l'aime, c'est dire que j'aime la terre. Mon amour est minuscule par rapport à elle, inutile à la poursuite de son existence. Elle est le foyer, la maison, la nourriture, la chaleur, la fée du logis. Elle me laisse totalement libre de mes faits et gestes. Je ne l'en aime que davantage. "

 

" Il m'a montré Spoutnik qui passait en clignotant et m'a dit que si je le voulais, je pourrais aller dans la lune un jour. C'est à la fois terrifiant et exaltant d'avoir quelqu'un qui croit en vous à ce point là. "

 

" Elle préfère porter les abats à la maison, rester assise devant la table et aiguiser les couteaux avec l'huile et la pierre, plutôt que de s'accroupir dans l'obscurité près de l'élan abattu pour le transformer en côtelettes. Je ne la comprends pas. [...]

La viande qu'on achète au magasin, dans un plateau de carton emballé de plastique, la viande qui porte des étiquettes de prix, des indications nettes, [...] c'est de la viande "désanimalisée". Rien qui puisse leur rappeller que l'animal a été dépouillé alors que sa chair était encore chaude. "

 

" J'ai imposé ma façon de voir comme quelque chose qui m'est du, lui lançant ses échecs au visage pour l'obliger à céder. Il me regarde en silence, sa peine pénètre au plus profond de lui, il est trop gravement blessé pour pouvoir riposter. "

 

" C'est une épicerie d'alchimiste, un lieu où l'ordinaire se transforme en or. "

 

" Je ne sais pas ce qu'elle attend de moi. Je sais seulement que si je lui donne, je ne serai plus moi-même. Mon moi est la seule chose que je possède et je m'y accroche instinctivement, sans même savoir à quel point je tiens à mon identité. "

 

" Je me sens raccommodée, comme une tasse de porcelaine cassée qu'on à mal recollée, et je sais que la première fois qu'on me remplira, je vais tomber en pièces en ébouillantant tout ce qui m'entoure. "

 

" Mais c'est une telle tentation de se détendre, de se laisser aller, de tomber de cette arrête acérée de rationalité dans les profondeurs chaudes et obscures de mon propre monde. "

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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 02:49

Je m'amuse parfois à répondre à quelques questionnaires stupides et futiles, mais certains tests de personnalités sont sérieux et donnent des résultats assez fiables. Voici trois d'entre eux pour lesquels les résultats me correspondent bien.

 

 

Mentor - Apporte de la lumière à l'obscurité. 

Vous cherchez toujours une signification à vos pensées, vos relations avec les autres et aux choses matérielles. Vous vous efforcez de comprendre les motivations des autres et comprenez bien le fonctionnement humain. Vous faites tout très méticuleusement et restez fidèle à vos valeurs. Votre but est de rendre service aux autres. Pour ce faire, vous vous efforcez de rester courageux, résolu et organisé.

http://www.arealme.com/

 

Diplomate médiateur.

Bien qu’ils puissent être perçus comme étant des gens calmes, réservés ou même timides, les INFP ont une flamme et une passion intérieures qui peuvent vraiment briller. Quand ils décident comment aller de l’avant, ils comptent sur l’honneur, la beauté, la morale et la vertu. Les INFP sont menés par la pureté de leur intention, pas par les récompenses ou les punitions. La force de ce style de communication intuitive se prête bien aux travaux créatifs et que beaucoup de INFP célèbres soient poètes, écrivains et acteurs n’a rien de surprenant. Il est important pour les INFP de se comprendre eux-mêmes et de comprendre quelle place ils occupent dans le monde, et ils explorent ces idées en se projetant dans leur travail. Les INFP ont du talent pour l’expression de soi et ils révèlent leur beauté et leurs secrets par l’intermédiaire de métaphores et de personnages de fiction. Si on ne les surveille pas, les INFP peuvent se mettre à perdre contact, à se retirer en “mode ermite”, et leurs amis ou leur conjoint peuvent avoir besoin de dépenser beaucoup d’énergie pour les ramener dans le monde réel.

http://www.16personalities.com/fr/test-de-personnalite

 

Idéaliste rêveur.

L'idéaliste rêveur est très prudent et parait donc souvent timide et réservé. Il ne partage sa riche vie émotionnelle et ses convictions passionnées qu'avec très peu de personnes. Mais ce serait une grave erreur de le considérer réservé et froid. Il a une forte échelle intérieure de valeurs et des principes clairs et honnêtes pour lesquels il est prêt à se sacrifier. Il s'applique toujours à essayer d'améliorer le monde. Il peut être très courtois avec les autres et beaucoup donner du sien pour les aider et les défendre. C'est une personne préoccupée, attentionnée et généreuse envers son prochain. Si son enthousiasme pour quelque chose ou quelqu'un est en danger, il peut devenir un lutteur infatigable.

Pour l'idéaliste rêveur, les choses pratiques ne sont pas très importantes. Il ne s'occupe vaguement que des besoins mondains quotidiens quand ils sont absolument nécessaires. Il a tendance à vivre sous la devise « le génie contrôle le chaos », ce qui est le plus habituel chez lui et explique qu'il a souvent beaucoup de succès dans ses études. Il ne s'intéresse pas aux détails, il préfère voir les choses dans leur ensemble. Ceci veut dire que même quand les choses commencent à s'agiter, il a une bonne vision. Par contre il lui arrive parfois de passer à côté de quelque chose d'important. Comme il est pacifique, il a tendance à réprimer et ne pas montrer ouvertement son mécontentement ou sa déception. La fermeté n'est pas son point fort ; il déteste le conflit et la compétitivité. Il préfère motiver les autres par sa nature amicale et enthousiaste. Au travail, ses collaborateurs n'auront jamais à se plaindre de ne pas recevoir suffisamment de compliments.

L' idéaliste rêveur est autant serviable et loyal au travail qu'il est une personne honnête comme ami ou partenaire sentimental. Les obligations sont sacrées pour lui, de même que les sentiments des autres sont importants. Il adore rendre les gens heureux. Il se sent satisfait avec un petit cercle d'amis ; ses besoins de contact social ne sont pas très marqués et il a de plus besoin de beaucoup de temps pour lui. Les petites conversations superflues ne sont pas son genre. Ceux qui souhaitent avoir une relation amoureuse ou d'amitié avec lui devront être prêts à partager sa vision du monde et avoir envie de participer à de profondes discussions. Une fois ce pas franchi, ils seront récompensés par une relation exceptionnellement intense et enrichissante. De par son niveau d'exigence envers les autres et envers lui-même, ce type de personnalité à parfois tendance à surcharger la relation d'idées romantiques et utopiques jusqu'au moment où le partenaire se sent dépassé ou inférieur. L' idéaliste rêveur ne tombe pas éperdument amoureux mais quand il le fait c'est bien dans l'intention que la relation soit éternelle.

http://www.ipersonic.fr/test.html

 

Petit PS léger mais plaisant : en astrologie, je suis Poissons ascendant Lion (ou Chat / Lapin en astrologie chinoise), que je décrirais en quelques mots comme "rêveuse mais avec du caractère et une flamme intérieure". Je ne vous décris pas davantage, vous connaissez tous les signes astrologiques. Ce que j'ai trouvé intéressant à lire, c'est le descriptif de mon signe astrologique amérindien : le loup ! Symbole de liberté et de "sauvagerie positive", le site http://www.autourdelalune.com/animal-totem/le-loup-et-les-poissons.html me décrit aussi ainsi :

" Le loup comme les Poissons constituent la dernière étape des roues de vie amérindienne et zodiacale : ils sont la fin du cycle, ceux qui brisent l’ordre monotone des choses et inaugurent un ailleurs, une nouvelle époque car ils sont par excellence reliés à une autre réalité, une autre dimension (plus spirituel à n’en pas douter) et c’est précisément ce qui les rend si différents. Les natifs du loup comme les natifs du Poissons vivent dans leurs mondes et quiconque essaie de les en arracher les condamne à mourir ou à se sentir aussi enchaînés que Fenrir. "

 

 

Il est important de se connaitre soi-même et de pouvoir répondre aux questions suivantes afin de s'épanouir dans la vie : qu'est-ce que j'aime ? Quel est mon (mes) talent(s) ? Qu'est-ce que je veux faire ? Pourquoi ? Comment ?

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  • Hyatt
  • ~ Douce folie ~ Naturelle sérénité ~ Sensuelle candeur ~ Amoureuse passionnée ~ Réaliste révolutionnaire ~ Désinvolte adulte ~ Dévouée amie ~ Rancunière enfant ~ Geekette déjantée ~ Esprit libre ~ Étrange drôlerie ~ Joyeuse rêveuse ~

[Tuto] Repérer et identifier une Hyatt sauvage

Carte d'identité : Hyatt, 1/4 chatte, 1/4 ourse, 1/4 rêve, 1/4 humaine.

Activités : faire le moins possible de mal durant son existence.

Peut être appâtée par : de la nourriture, un mot doux, un livre, du papier et un crayon, une séance de ciné, un jeu (plateau, carte, vidéo, de rôle...), un animal mignon, un dragon.

Se rencontre : généralement sur un canapé, dans un lit, derrière un ordinateur, dans la nature le plus près possible des arbres et/ou des étendues d'eau.

Se reconnait : à son tatouage en forme de rose sur la nuque et son labret (piercing au menton).

Un Truc À Chercher ?

Remerciements

Merci à vous tous de me lire et de parfois prendre le temps de me laisser un commentaire, ça me touche toujours beaucoup. Merci à mes lectrices et lecteurs d'un jour ou de toujours, que vous vous soyez manifestés à moi ou que j'ignore que vous me lisez.  

 

Il est vrai que j'écris avant tout pour moi-même, mais également pour vous un petit peu... Alors à vous tous que j'aime tant, qui réussissez à me supporter et me faites compter parmi vos proches, je vous dédie ce blog. Je vous dédie mes mots à tous.

 

 Merci.